Les volleyeurs de l’équipe de France, le 7 août à Rio. | JOHANNES EISELE / AFP

Quand on a l’âge de la « Team Yavbou », surnom que s’est donnée la jeune sélection française de volley-ball (26 ans de moyenne d’âge), on n’est pas encore du matin. Et cela s’est vu dimanche dès 9h30 heure locale au Marcanazinho, l’antre du volley brésilien à l’ombre du grand Maracana, où les Bleus, en rouge, se sont inclinés trois sets à zéro contre l’Italie (25-20, 25-20, 25-15).

Face à une sélection que les Français connaissent très bien (trois des six titulaires français jouent dans le relevé championnat italien), l’équipe entraînée par Laurent Tillie n’a pas existé, ne parvenant jamais à mener au score hormis très brièvement au début du troisième set.

Les Français, dont un Earvin Ngapeth très en difficulté face au contre italien, ont encaissé un 9-0 d’entrée - ce qui n’a pas dû leur arriver souvent. Ils sont revenus au contact de l’Italie dans ce premier set mais la manche basculait sur un ace italien, d’abord jugé faute par l’arbitre mais qui avait bien mordu la ligne.

Les deux manches suivantes n’offraient pas le même suspense, l’Italie annihilant dès le milieu du set les espoirs d’un réveil français.

Cette défaite n’entame pas les chances de qualification des volleyeurs français, placés dans un groupe où quatre équipes se dégagent et devraient logiquement se qualifier pour les quarts de finale (Italie, France, Brésil, Etats-Unis). Les Bleus devraient profiter de leur prochain match, mardi contre le Mexique, pour retrouver leur jeu, et un peu de confiance.