L’explosion a eu lieu au moment où des avocats et journalistes étaient rassemblés à l’hôpital, après l’assassinat d’un avocat en vue. | BANARAS KHAN / AFP

Un attentat à la bombe a fait au moins 40 morts et une quarantaine de blessés lundi 8 août dans un hôpital de Quetta, capitale de la province instable du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan.

Un bilan provisoire qui risque de grimper encore, selon Saleh Baloch, ministre de la santé de la province, qui a précisé que l’armée s’est déployée dans et autour des hôpitaux de la ville.

Parmi les victimes figurent deux journalistes de télévision, a fait savoir Daud Khilji, responsable administratif à Quetta.

Une région en proie aux violences

L’explosion a eu lieu au moment où des avocats et journalistes étaient rassemblés à l’hôpital, après l’assassinat de Bilal Anwar Kasi, un avocat en vue, président de l’association du barreau de la province. Ni l’assassinat ni l’attentat n’ont été revendiqués jusque-là.

Le Baloutchistan, frontalier de l’Iran et de l’Afghanistan, est une région riche en réserves pétrolières et gazières, secouée par des violences confessionnelles entre sunnites et chiites, des attaques islamistes et une insurrection séparatiste.

Il s’agit du deuxième attentat le plus meurtrier au Pakistan cette année, après un carnage dans un parc pour enfants, où une bombe tua 75 personnes lors du week-end de Pâques à Lahore.