Une échoppe de la « jungle » de Calais, le 10 août. | PHILIPPE HUGUEN / AFP

Le tribunal administratif de Lille a débouté, vendredi 12 août, la préfecture du Pas-de-Calais de sa demande en référé de fermeture des commerces informels installés dans le camp de la « jungle » de Calais, selon le texte de la décision communiqué à la presse.

Dans son ordonnance, le juge estime que « les préoccupations exprimées par le préfet du Pas-de-Calais sont tout à fait compréhensibles » mais que « les conditions d’urgence et d’utilité requises » par la loi « ne sont pas remplies pour faire droit » à sa demande « que soient expulsés les gérants des 72 structures de vente illégales recensées » sur le site.

Quatre mille cinq cents migrants vivent sur ce site, plus de 9 000 selon deux associations.