Bradley Wiggins et l’équipe britannique de poursuite, le 12 août 2016 sur la piste du vélodrome de Rio. | PAUL HANNA / REUTERS

C’est pour elle que Bradley Wiggins avait décidé de remettre les pieds sur une piste. Le cycliste de 36 ans a remporté vendredi la médaille d’or de la poursuite par équipes, médaille qui fait de lui le sportif britannique le plus récompensé de l’histoire des Jeux : pour la huitième fois de sa carrière, Wiggo grimpe sur un podium olympique, dans un vélodrome carioca truffé d’Union Jack, et où God Save the Queen a résonné très fort.

Il partageait jusqu’alors ce statut honorifique avec un autre spécialiste de la piste, Chris Hoy, qu’il devance désormais d’une unité, mais qui reste plus titré que son successeur : Wiggins compte cinq médailles d’or, une d’argent, deux de bronze (remportées à Sydney, Athènes, Pékin et Londres – la seule sur route, en contre-la-montre) ; Hoy, six, une et zéro.

Le quatuor britannique, qui conserve le titre acquis à domicile il y a quatre ans (et à Pékin quatre ans plus tôt), en profite pour améliorer le record du monde de la spécialité (3’50’’265), qu’il avait déjà pulvérisé en série, plus tôt dans la journée (3’50’’570, contre 3’51’’659 pour le précédent). L’Australie (3’51’’008), longtemps en tête, a cédé dans les 500 derniers mètres de cette course qui en compte 4 000, et hérite de l’argent. Le Danemark s’empare du bronze.

Brian Cookson, président de l’Union cycliste internationale et compatriote de Bradley Wiggins, participait à la cérémonie de remise de la médaille-record de l’échalas britannique, par ailleurs vainqueur du Tour de France en 2012 et recordman de l’heure. Après les Jeux de Pékin en 2008, Wiggo avait décidé d’abandonner la piste pour se consacrer au cyclisme sur route, dont il s’est désormais retiré.