Dilma Rousseff, le 16 août à Brasilia. | ADRIANO MACHADO / REUTERS

Dilma Rousseff, la présidente du Brésil suspendue en mai, a clamé mardi 16 août être innocente et prête à un référendum sur des élections anticipées si elle n’était pas destituée fin août, dans une lettre ouverte.

« Il faut que le Sénat mette fin à la procédure de destitution, en reconnaissant face aux preuves irréfutables qu’il n’y a pas eu crime de responsabilité, que je suis innocente, » dit-elle dans sa lettre ouverte au peuple brésilien lue au palais de l’Alvorada à Brasilia devant la presse, et qu’elle a mise en ligne sur des réseaux sociaux.

La dirigeante de gauche, suspendue depuis le 12 mai, est visée par une enquête sur sa gestion des finances ; elle est accusée d’avoir joué avec les comptes publics pour assurer sa réélection en 2014.