• C’est aujourd’hui

Mangez léger, le 50 km marche sera lancé dès 13 heures, l’occasion d’une bonne balade dans les rues de Rio avant d’aller se mettre au frais pour s’ébaubir devant les arabesques du concours général de gymnastique rythmique, à partir de 15 h 20.

Group Italy 5 Ribbons Final World Championships Stuttgart 2015
Durée : 05:13

A ravissement, ravissement et demi : le programme libre de la natation synchronisée par équipes promet de faire bouillir le « Centro aquático Maria Lenk », à partir de 17 heures.

GoPro: Spanish Synchronized Swimmer Ona Carbonell Pursues Excellence
Durée : 05:48

Dînez tout aussi léger pour éviter l’accident lors des finales du BMX, un sport plein de bosses, de chutes, et de gens qui pédalent comme des fous sur un vélo manifestement trop petit pour eux (à partir de 20 heures).

Histoire d’eau encore à 20 h 30 avec la finale de ces dames du water-polo (Etats-Unis - Italie), avant celle de celles du hockey sur gazon (Pays-Bas - Grande-Bretagne, 22 heures).

Mais aussi… le plat de résistance de cette journée riche en émotion sera assurément la demi-finale des « Experts », qui affrontent la jeune et prometteuse équipe allemande en handball masculin, à 20 h 30. Comme chacun sait, le hand est un sport inventé par les Danois (et non par les Allemands comme le voudrait la légende urbaine), qui se joue à sept, et à la fin ce sont les Français qui gagnent. Espérons que l’histoire bégaie.

  • C’était hier :

Belle journée pour la délégation tricolore. Les Bleues du handball sont qualifiées pour une finale olympique historique. Elles affronteront la Russie, samedi 20 août, à 20 h 30. Il va désormais falloir leur trouver un surnom. Parce que, franchement, « les femmes de défi », c’est pas génial.

En boxe, Sarah Ourahmoune continue la belle série française. Elle affrontera samedi la britannique Nicola Adams en finale des - 51 kg.

Une histoire que n’a pas réussi à écrire Vincent Luis, sur le triathlon. Septième, celui qui voulait apporter au « tri » bleu sa première médaille n’a pas réussi à tenir la cadence des frères Brownlee sur les 10 km de course à pied. « Ce n’était pas du gâteau », donc, pour reprendre la blague entendue sur France Télévisions.

Les basketteuses n’ont, quant à elles, pas réussi l’exploit en demi-finale contre les Américaines, invaincues aux JO depuis 1992, rien que ça. Elles peuvent cependant obtenir le bronze dans le match pour la troisième place contre la Serbie, samedi.

Quant aux deux hommes à la crinière blonde de l’athlé – Kevin Mayer et Christophe Lemaitre – ils ont rugi, hier, tard dans la nuit, sur la piste du stade Engenhão. Respectivement médaille d’argent du décathlon et de bronze sur 200 m, les deux forçats de la piste ont fait taire toutes les critiques sur l’athlétisme français.

  • C’est vu :

Les footballeurs rivalisent d’inventivité pour célébrer leurs buts mais ont beaucoup à apprendre de la lutte. La japonaise Risako Kawai, pour fêter son titre olympique, a littéralement retourné son entraîneur sur le tapis avant de le soulever par l’entrejambe. Une chorégraphie visiblement travaillée qui a fait son petit effet.

Lutte : Une lutteuse japonaise célèbre son titre en martyrisant son coach
Durée : 01:15

  • C’est dit :

« J’avais décidé de prendre ma retraite après les Jeux seulement si je rentrais à la maison avec cette médaille… Maintenant j’ai le sentiment que je dois la récupérer, non pas en portant réclamation mais bel et bien sur la piste. Kemboi n’est pas à la retraite : je serai là à Londres en 2017 pour reprendre la médaille que la France m’a prise. Pas de limites. » Cette saillie, mêlant première et troisième personnes, dans un style tout alain-delonesque, est signée Ezekiel Kemboi. La « légende » du 3 000 m steeple, champion olympique à Athènes et Londres, en veut visiblement à son « ami » Mahiedine Mekhissi, qui a porté réclamation contre lui, après qu’il a eu le malheur de mordre d’un orteil dans le virage après la rivière. Le Français a récupéré le bronze aux dépens du Kényan qui, visiblement, n’a pas du tout apprécié.

  • C’est « tudo bem » :

Outre sa médaille d’or, le gymnaste allemand Fabian Hambüchen repart au pays avec un trophée d’un nouveau genre : la barre fixe sur laquelle il a gagné son titre olympique. L’histoire ne dit pas encore s’il aura la place de l’accrocher sur sa cheminée. En effet, une barre fixe aux normes olympiques est longue de 2,40 mètres, pour un diamètre d’un peu moins de trois centimètres.

Germany's Fabian Hambuechen performs on the horizontal bar during the artistic gymnastics men's apparatus final at the 2016 Summer Olympics in Rio de Janeiro, Brazil, Tuesday, Aug. 16, 2016. (AP Photo/Julio Cortez) | Julio Cortez / AP

Enfin, saluons l’inventivité de nos confrères du New York Times, qui ont matérialisé sur une piste de 88 couloirs les différents médaillés du 100 m des Jeux de l’ère moderne. Une piste fictive qui permet de prendre conscience du fossé qui sépare Usain Bolt du reste du monde du sprint.