A photo taken on August 19, 2016 shows two covered women wearing hijabs swimming in the sea, at Shengjin beach near the city of Lezhe. The ban on the Islamic burkini swimsuit on some French beaches has triggered disdain in English-speaking countries, where outlawing religion-oriented clothing is seen as hampering integration. Newspaper commentators have condemned the ban as an absurdity, and one questioned how a burkini could be more offensive than "middle-aged bum crack" bursting out from traditional Western beachwear. / AFP / GENT SHKULLAKU | GENT SHKULLAKU / AFP

Le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, examinera jeudi à 15 heures en audience publique une requête de la Ligue des droits de l’homme (LDH) contre un arrêté anti-burkini pris par la commune de Villeneuve-Loubet, selon un communiqué publié mardi 23 août.

La LDH avait fait appel après une décision du tribunal administratif de Nice. Ce dernier a validé lundi l’interdiction de ces tenues de bain islamiques.

Dans sa décision longuement motivée, le tribunal administratif a écarté les arguments présentés par la LDH et le CCIF. Ceux-ci considèrent que cet arrêté porte atteinte à plusieurs libertés fondamentales – celles de manifester ses convictions religieuses, de se vêtir et d’aller et venir.

Le tribunal a estimé au contraire que dans le « contexte » de l’attentat de Nice le 14 juillet et de celui de l’assassinat du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet, « qui a directement visé la religion chrétienne », cette mesure d’interdiction du port du « burkini » est « nécessaire, adaptée et proportionnée » pour éviter des troubles à l’ordre public.