Les locaux du « New York Times » à New York, le 27 avril. | DON EMMERT / AFP

Des pirates ont tenté, le mois dernier, de s’en prendre au bureau moscovite du quotidien américain The New York Times. Selon de hauts fonctionnaires anonymes cités par la chaîne CNN, qui a révélé l’information lundi 23 août, ces pirates seraient liés aux services de renseignement russes. Une théorie à prendre avec précaution tant l’attribution des cyberattaques est un exercice périlleux.

L’attaque n’a cependant pas abouti, a précisé Eileen Murphy, une porte-parole du quotidien : « Nous n’avons aucune preuve que nos systèmes internes, y compris ceux de notre bureau à Moscou, aient été pénétrés ou compromis » a-t-elle expliqué dans les colonnes de son journal.

Le FBI a été chargé de mener les investigations. D’autres médias auraient été également visés par ces attaques, selon CNN, mais aucun ne fait actuellement l’objet d’une enquête.

L’annonce de cette tentative de piratage intervient quelques semaines après que deux organes liés au Parti démocrate américain ont été victimes de hackeurs. Si le gouvernement américain n’a publiquement et formellement accusé personne, de multiples sources, toujours anonymes, au sein de l’appareil sécuritaire américain ont montré du doigt la responsabilité du Kremlin. Il y a quelques jours certains observateurs voyaient aussi l’ombre de la Russie dans la publication d’outils appartenant aux hackeurs d’élite américains.