Liu Chunhong aux Jeux de Pékin, en 2008. | Andres Leighton / AP

La Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) a révélé mercredi les noms de 15 athlètes, dont trois médaillées d’or chinoises aux JO de 2008, dont les échantillons prélevés à Pékin se sont révélés positifs après une réanalyse faite par le Comité international olympique (CIO). Tous ces athlètes sont provisoirement suspendus en attendant de nouvelles analyses a indiqué l’IWF.

Cao Lei (-75 kg), Chen Xiexia (- 48 kg) et Liu Chunhong (- 69 kg), toutes championnes olympiques en 2008 à Pékin, ont été testées positives à une hormone de synthèse lors de ces analyses récentes pratiquées sur des échantillons prélevés en 2008. Liu Chunhong avait également été titrée aux JO d’Athènes en 2004.

Dix ont au moins remporté une médaille

Parmi les 12 autres haltérophiles contrôlés positifs, seuls deux n’ont jamais été médaillés aux JO : le Kazakh Vladimir Sedov et l’Azerbaïdjanais Nizami Pashayev. Les dix autres ont tous remporté au moins une médaille à Athènes, en 2004, Pékin, en 2008, ou Londres, en 2012.

Les Biélorusses Andrei Ryaboku (argent à Athènes et Pékin), Nastassia Novi (bronze à Pékin), Iryna Kulesha (bronze à Londres), les Kazakhes Mariya Grabovetskaya (bronze à Pékin), Maya Maneza (or à Londres), Irina Nekrassova (argent à Pékin), les Russes Khadzhilurat Akkayev (argent à Athènes et bronze à Pékin), Dimitri Lapikov (bronze à Pékin) ainsi que les Ukrainiennes Natalya Davydova (bronze à Pékin) et Olha Korobka (argent à Pékin) ont tous été contrôlés positif rétrospectivement.

Les scandales de dopage dans l’haltérophilie sont monnaie courante. A Rio, cinq haltérophiles ont été exclus à la suite d’un contrôle positif. Parmi eux, le médaillé de bronze Kirghize Izzat Artykov, aussitôt déchu.