Entre 2007 et 2014, 14 322 femmes enceintes ont été exposées au valproate de sodium, la substance active de l’antiépiletique Dépakine, selon une étude publiée le 24 août par l’Agence nationale de sécurité du médicament et l’Assurance-maladie. Pourtant, la notice de ce médicament mentionnait explicitement dès 2006 des risques de malformations congénitales. Pourquoi le médicament n’a-t-il pas été retiré du marché ? Pourquoi les médecins ont-ils continué de le prescrire ? Eléments de réponse avec Sandrine Cabut, journaliste au service Sciences du Monde.