Donald Trump à Des Moines, Iowa, le 27 août. | CARLO ALLEGRI / REUTERS

Donald Trump a promis, samedi 27 août, d’expulser des centaines de milliers de sans-papiers délinquants dès le début de son éventuel mandat présidentiel en janvier 2017. « Le premier jour, je commencerai à expulser rapidement les immigrés criminels illégaux de ce pays, notamment les centaines de milliers qui ont été remis en liberté sous l’administration Obama-Clinton », a-t-il déclaré à Des Moines, dans l’Iowa, lors d’un rassemblement organisé par la sénatrice républicaine locale, Joni Ernst.

Le candidat républicain à la Maison Blanche a martelé qu’il construirait un grand mur à la frontière avec le Mexique et renforcerait les contrôles pour repérer les sans-papiers qui tenteraient d’obtenir des prestations sociales ou les étrangers qui dépasseraient la date d’expiration de leur visa. « Si nous ne contrôlons pas les dates d’expiration des visas, notre frontière devient ouverte, c’est aussi simple que cela », a-t-il dit.

« Une voix pour Clinton est une voix pour des frontières ouvertes »

Le milliardaire, coiffé d’une casquette blanche, s’est engagé à annuler les décrets du président Barack Obama qui ont régularisé de façon temporaire plusieurs centaines de milliers de personnes, et il a promis de laisser les agents de la police aux frontières « enfin faire le travail pour lequel ils ont été recrutés ».

« Une voix pour Trump est une voix pour un Etat de droit, une voix pour Clinton est une voix pour des frontières ouvertes », a-t-il affirmé.

Depuis quelques semaines, la campagne du magnat de l’immobilier semble hésiter entre le maintien d’une position dure et des accommodements sur la question de l’immigration. Mardi 23 août, à Austin, au Texas, il avait ainsi au contraire donné les signes d’une inflexion, laissant entendre que seuls « les mauvais », c’est-à-dire les délinquants, pourraient être expulsés.

Depuis les primaires républicaines, Donald Trump a construit sa campagne sur la promesse d’expulser la totalité des 11 millions d’immigrés sans-papiers présents aux Etats-Unis et de construire un mur à la frontière mexicaine.