La France rendra un hommage national aux victimes de l’attentat de Nice
La France rendra un hommage national aux victimes de l’attentat de Nice
Le Monde.fr avec AFP
Des associations de victimes de l’attentat, reçues lundi par François Hollande, ont annoncé un hommage national à Nice, dont le jour n’est « pas décidé », selon l’Elysée.
Fleurs, bougies et messages en hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet sur la promenade des Anglais à Nice, le 18 juillet. | VALERY HACHE / AFP
La France rendra un hommage national à Nice aux victimes de l’attentat du 14 juillet, selon des associations de victimes de l’attaque reçues lundi 29 août par François Hollande. L’Elysée a dit que le jour n’était « pas décidé ».
Face à une « forte attente concernant l’organisation d’un hommage national à Nice », François Hollande « a exprimé très clairement le souhait que l’organisation de cette cérémonie se fasse en étroite concertation avec l’association Promenade des Anges : 14 juillet 2016 pour que ce moment de recueillement réponde au plus juste et dans la plus grande dignité aux souhaits des familles endeuillées et des victimes », ont expliqué des représentants de Promenade des Anges et de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac). « Le président, sans hésitation, a confirmé que, si c’était le choix des familles, il y aurait un hommage national », a dit le secrétaire général de la Fenvac, Stéphane Gicquel.
Un mémorial en 2017
De nombreux Niçois réclamaient depuis plusieurs semaines un hommage national aux quatre-vingt-six personnes mortes lors de l’attentat. Habituellement réservé aux militaires tombés en service, l’hommage national se déroule en général dans la cour d’honneur des Invalides ou au Panthéon, à Paris. Les associations ajoutent que Promenade des Anges « travaillera avec la Ville de Nice pour la construction d’un mémorial courant 2017 ».
Quelques jours après la tuerie, alors que trois jours de deuil national avaient été décidés, plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées le 18 juillet sur la promenade des Anglais, en présence notamment du premier ministre, Manuel Valls, et dans toute la France pour observer une minute de silence. Huit mois après les attentats à Paris et à Saint-Denis, un homme au volant d’un camion avait foncé dans la foule rassemblée à l’occasion du traditionnel feu d’artifice du 14 juillet à Nice, tuant quatre-vingt-six personnes. L’organisation Etat islamique (EI) avait revendiqué la tuerie.