Bruno Le Maire en août 2016 à Quiberon. | LOIC VENANCE / AFP

Bruno Le Maire a fait l’ENA et souhaite voir l’Ecole nationale d’administration disparaître. Dans une interview accordée jeudi 1er septembre au quotidien Le Parisien, celui qui se présente comme « le troisième homme » de la droite, évoque ses idées en matière d’éducation.

Et il y a une école qu’il a tout particulièrement en ligne de mire : celle dont il est issu. « Il est temps de supprimer l’ENA. Elle a rempli son office pendant des années, formé des fonctionnaires de grande qualité. Mais nous entrons dans un monde nouveau : celui des entrepreneurs, de la créativité, de l’innovation (…). L’ENA sera supprimée et remplacée par une école d’application (…) à laquelle les hauts fonctionnaires les plus méritants pourront avoir accès au bout de dix ans, pour leur permettre de franchir une nouvelle étape dans leur carrière professionnelle », promet le candidat.

« Aucune consigne » pour NKM

Pour le reste, la « priorité absolue » du candidat est « le primaire et la langue française » : « A la fin de l’école primaire beaucoup ne savent pas bien lire et écrire et vont après dans des voies de garage. » Et il parle de valoriser le salaire des enseignants du primaire « à hauteur de 10 % ». Il souhaite aussi la fin du collègue unique. « Place à un collège diversifié qui valorise le talent des enfants », déclare-t-il.

Concernant la candidature de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire estime que « les électeurs en ont assez des slogans, des formules toutes faites, ils veulent des réponses à leurs problèmes ». Il dit souhaiter que Nathalie Kosciusko-Morizet soit candidate mais qu’il n’apportera « aucune consigne pour l’aider » dans sa recherche de parrainages.