La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a qualifié jeudi 1er septembre la situation postélectorale au Gabon de « crise profonde ». « Il est important que tous les acteurs rejettent la violence et appellent au calme. Toute contestation doit se faire avec des moyens pacifiques afin d’éviter l’embrasement du pays », a déclaré la vice-présidente de l’Union européenne dans un communiqué.

Plus tôt jeudi, le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, avait exprimé sa « plus vive préoccupation » face aux violences ayant éclaté dans la nuit. « Dans le cadre d’un processus électoral, il n’y a aucune place pour la violence », a ajouté le ministre des affaires étrangères, qui a appelé « toutes les parties à la plus grande retenue, afin d’éviter de nouvelles victimes ».