Il était resté discret jusque-là sur la question. Le député-maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé a finalement annoncé, vendredi 2 septembre, dans un entretien à La Provence, qu’il disposait des parrainages requis pour devenir le sixième concurrent à la primaire des Républicains.

Pour se présenter, les candidats doivent être soutenus par 250 élus, dont 20 parlementaires, et 2 500 adhérents. « Je les ai ! Je vais donc être candidat pour défendre la droite décomplexée », s’est félicité M. Copé, qui devrait donc être candidat à cette primaire, comme François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy, mais aussi Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD).

Dans son entretien à La Provence, l’ancien ministre s’en prend sévèrement à ses adversaires. « J’ai eu à franchir beaucoup d’obstacles. La bande des quatre – Sarkozy, Fillon, Juppé, Le Maire – n’avait pas intérêt à voir arriver un cinquième élément ! », assure-t-il. « Eux espéraient d’abord que la justice ne m’innocenterait pas dans l’affaire des comptes de Sarkozy dite “Bygmalion”. Or j’ai été totalement blanchi, tandis qu’une quinzaine de personnes ont été mises en examen », poursuit-il. Les autres candidats ont, selon lui, « multiplié les demi-mesures » pendant le précédent quinquennat. Lui assure que sa « main ne tremblera pas face aux syndicats et ne cédera pas face aux islamistes ».

D’autres candidats luttent encore pour obtenir les parrainages nécessaires. Ils ont jusqu’à vendredi 9, date limite pour le dépôt des candidatures, pour réunir ces soutiens.