Lewis Hamilton sur le circuit de Monza. | Antonio Calanni / AP

C’est la dernière ligne droite du championnat de F1. Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) partira en pole position pour le Grand Prix d’Italie, dimanche à Monza, après avoir survolé les qualifications sur cette piste où il a déjà gagné trois fois. Hamilton, leader du championnat du monde avec neuf points d’avance sur Rosberg, sera en position idéale pour aller cueillir sa 50e victoire en F1, sur l’un de ses circuits préférés.

Monza, juste une semaine après Spa. Cette proximité dans le calendrier entre les deux courses de Formule 1 doit permettre aux pilotes et aux équipes de bénéficier d’une vraie trêve estivale, de quatre semaines. Elle laisse en revanche peu de temps pour se remettre d’un Grand Prix de Belgique très mouvementé.

Felipe Massa chez lui

Les tifosis devraient réserver un accueil particulier à Felipe Massa, qui reste avant tout pour eux l’ex-coéquipier de Michaël Schumacher à la Scuderia. L’écurie Williams a annoncé, jeudi 1er septembre, la retraite du pilote brésilien à l’issue du Grand Prix d’Abou Dhabi, le dernier de la saison, le 250e pour Massa en F1. A 35 ans, il affiche un palmarès de 11 victoires et 41 podiums. « Ma carrière a été mieux que ce que j’aurais jamais pu imaginer, et je suis fier de ce que j’ai accompli ».

Renault bénéficiera de moins de soutien, alors que l’écurie française en aurait pourtant bien besoin. Après la sortie de piste à plus de 300 km/h de la monoplace de Kevin Magnussen lors du Grand Prix de Belgique, le pilote danois a été autorisé seulement jeudi dernier à piloter sa RS16 à Monza. Une nouvelle qu’il a accueilli avec enthousiasme, heureux de piloter sur ce tracé très rapide.

« Temple de la vitesse »

Un autre pilote apprécie particulièrement Monza : Esteban Ocon, devenu en Belgique, le 28 août, à 19 ans, 11 mois et 11 jours, le plus jeune pilote français à prendre le départ d’un Grand Prix de F1, en Belgique, dans le baquet de sa Manor. « C’est un jour dont je me souviendrai toute ma vie, a-t-il lancé après avoir franchi l’arrivée à la 16e place. Ce n’était pas une course facile, mais je crois m’en être bien sorti. »

Le GP d’Italie marque la dernière ligne droite du championnat – la plus rapide aussi, qui a valu à Monza le surnom de « temple de la vitesse ». Des travaux d’amélioration du tracé sont prévus pour 2017, incluant un nouveau premier virage, plus « doux ». Ainsi, même si Bernie Ecclestone entérine le renouvellement du contrat avec le circuit lombard pour les trois prochaines années, il s’agit bien du dernier Grand Prix d’Italie couru sur l’actuel circuit.