Nicolas Sarkozy à l’université d’été du parti Les Républicains, le 4 septembre 2016. | STEPHANE MAHE / REUTERS

Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de campagne électorale. Il est soupçonné d’avoir dépassé le plafond légal de dépenses électorales lors de la campagne présidentielle de 2012, a-t-on appris de source judiciaire confirmant une information d’Europe 1.

L’ancien chef de l’Etat est mis en examen dans cette affaire pour financement illégal de campagne électorale, mais il n’est pas mis en cause pour avoir eu connaissance d’un système de fausses factures. Entendu le 4 septembre 2015 par la police, M. Sarkozy s’était défendu d’être impliqué dans le système de fausses factures mis au jour entre l’UMP et certains de ses prestataires.

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Le ministère public a par ailleurs requis le renvoi des treize autres mis en examen, parmi lesquels figurent des cadres de l’ancienne UMP, des responsables de la campagne présidentielle et des dirigeants de la société de communication Bygmalion et de sa filiale événementielle Event & Cie.

L’enquête portait à l’origine sur des fausses factures présumées émises pour un montant de 18 millions d’euros par la société Bygmalion pour couvrir des dépassements du budget de la campagne de 2012. Elle avait été élargie en octobre à d’autres dépenses de l’ex-UMP, rebaptisée Les Républicains, d’un montant de 13,5 millions d’euros. Il appartient désormais aux juges d’instruction de suivre ou non ses réquisitions.