Le président zambien Edward Lungu le 10 août 2016. | GIANLUIGI GUERCIA / AFP

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle zambienne, Hakainde Hichilema, n’a pas obtenu gain de cause. La Cour constitutionnelle zambienne a rejeté lundi 5 septembre son recours contre la réélection le 11 août, de justesse et dès le premier tour, de son rival, le dirigeant sortant Edgar Lungu.

« Ce recours ne sera pas examiné par cette cour », a décidé dans un jugement la juge Annie Sitali, après l’expiration vendredi du délai légal de recours de quatorze jours.

Il dénonçait un vote truqué

Le 11 août, le président Lungu l’a emporté de justesse, avec 50,3 % des suffrages et 100 000 voix d’avance, lui évitant un second tour requis en l’absence de majorité absolue au premier tour.

Hakainde Hichilema, qui se présentait pour la cinquième fois à la fonction suprême, a lui recueilli 47,6 % des voix et a dénoncé un vote truqué. « Le registre électoral n’était pas crédible et le fait qu’il ne soit pas disponible avant l’élection compromet la transparence du processus électoral », selon son recours déposé à la Cour constitutionnelle.

La prestation de serment du président Lungu avait été reportée dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle.