Nicolas Sarkozy, le 6 septembre à Poissy. | PATRICK KOVARIK / AFP

Surtout, ne pas donner l’impression d’être affaibli. Au lendemain de l’annonce des réquisitions du parquet de Paris demandant son renvoi en procès dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a assuré, mardi 6 septembre, que ses ennuis judiciaires n’entameraient en rien sa détermination à reconquérir l’Elysée.

« Aucune polémique, aucune manœuvre, aucune manipulation aussi honteuse soit-elle ne me détournera de ma volonté absolue de construire avec vous une alternance forte, franche et perceptible par tous les Français », a déclaré le candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle, lors d’une réunion publique à Poissy (Yvelines).

« Ta mère dit que je vais gagner ? Elle a raison ! »

Auparavant, M. Sarkozy avait participé dans l’après-midi à une table ronde sur le thème de l’éducation dans une école située à Orgeval, dans le même département. Devant les élèves qui lui réclamaient des autographes, l’ex-président du parti Les Républicains a tenté de renvoyer une image de sérénité. Tout sourire, il a même multiplié les blagues avec des élèves.

Nicolas Sarkozy, le 6 septembre dans une école à Orgeval. | PATRICK KOVARIK / AFP

Alors que l’un d’eux l’a désigné comme « son président », l’ex-président de la République en a profité pour afficher sa confiance en sa capacité à revenir à l’Elysée, en lançant – tout sourire – à l’attention des journalistes : « La vérité sort toujours de la bouche des enfants. Interrogation réussie ! »

Puis devant un autre, qui lui glissait apparemment un mot d’encouragement, il a lâché à voix haute : « Ah bon, ta mère dit que je vais gagner ? Elle a raison ! » L’attitude à tenir était claire : faire le dos rond, comme si de rien n’était, au lendemain de l’annonce des réquisitions du parquet, qui constitue pourtant un réel coup dur pour sa campagne de la primaire.

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