Donald Trump lors d’un meeting à Laconia, dans le New Hampshire, le 15 septembre. | DARREN MCCOLLESTER / AFP

  • Le fait du jour

Revigoré par de meilleurs sondages, le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a renoué avec les signes de défiance dont il avait fait sa marque au cours de la course à l’investiture du Grand Old Party. Ses conseillers Rudy Giuliani et Kellyanne Conway ainsi que son colistier Mike Pence avaient cru pouvoir enterrer une vieille polémique en assurant que le magnat de l’immobilier convenait désormais que le président Barack Obama était bien né aux Etats-Unis. M. Trump avait mené bataille sur le thème de son inéligibilité en 2011, laissant entendre qu’il avait menti sur son lieu de naissance. Interrogé par le Washington Post, M. Trump a cependant refusé jeudi 15 septembre de confirmer leurs dires. « Je ne veux pas répondre à cette question maintenant », a-t-il dit après avoir dénigré, la veille, la santé de son adversaire, contrainte à trois jours de repos à la suite d’une pneumonie. Un porte-parole de campagne a ensuite assuré dans un communiqué que M. Trump « croit » que M. Obama est né aux Etats-Unis.

Le même jour, le milliardaire a critiqué la ministre du culte de l’Eglise de Flint (Michigan) dans laquelle il avait pris la parole, la veille. Venu sur place pour constater les dégâts causés par une eau courante contaminée, il s’était lancé dans cette église afro-américaine protestante dans une critique cinglante de son adversaire démocrate Hillary Clinton. Il avait été interrompu par Faith Green Timmons. Le magnat de l’immobilier a laissé entendre qu’elle lui avait tendu un piège. « Elle était agitée. Il y avait quelque chose », a-t-il assuré en mettant en cause son comportement. En début de soirée, en meeting à Laconia (New Hampshire), le milliardaire s’est enfin bruyamment félicité que les journalistes qui le suivaient ce jour-là dans ses déplacements soient en retard, bloqués dans leur avion.

Donald Trump starts rally without press corps
Durée : 01:17

  • La citation du jour

« Quand je ne vais pas bien, je peux me permettre de prendre quelques jours. Des millions d’Américains ne le peuvent pas. »

De retour en campagne en Caroline du Nord, jeudi 15 septembre, après trois jours de repos consécutifs à une pneumonie et un malaise, la candidate démocrate Hillary Clinton a tenté de mettre à profit son arrêt forcé pour redonner du sens à une campagne chahutée.

  • La vidéo du jour

Exclusive Sneak Peek: Donald Trump Talks to Dr. Oz
Durée : 00:43

Le candidat républicain Donald Trump a publié les résultats du bilan de santé effectué une semaine plus tôt dans une émission de télévision consacrée à la médecine diffusée jeudi 15 septembre. Ce bilan fait état d’un surpoids du candidat, qui ne l’empêche pas de jouir d’une santé excellente, selon son médecin personnel. Ce bilan est plus complet que le premier publié en décembre 2015 et dans lequel le praticien assurait que M. Trump, s’il est élu, serait le président doté de la meilleure santé de l’histoire des Etats-Unis.

  • Le chiffre du jour

1,1 point

La candidate démocrate à l’élection présidentielle, Hillary Clinton, a perdu la quasi-totalité de son avance sur son adversaire républicain Donald Trump selon la moyenne des sondages effectuée par le site RealClearPolitics, jeudi 15 septembre. Avec seulement 1,1 point d’avance sur M. Trump au niveau national, une mesure indicative car l’élection se joue au niveau des Etats, Mme Clinton paie notamment un week-end noir marqué par l’emploi du terme de « pitoyables » pour décrire « grosso modo la moitié » des électeurs du magnat de l’immobilier, une généralisation qu’elle a regrettée, et la dissimulation deux jours durant d’une pneumonie.

  • Le sondage du jour

Le redressement des intentions de vote dont bénéficie le candidat républicain à l’élection présidentielle n’améliore pas ses mauvais résultats sur la question de sa qualification pour exercer la fonction de président, selon deux sondages effectués depuis le début du mois de septembre.

A les qualités pour exercer la fonction de président(e)
Sondages réalisés pour le Washington Post du 5 au 8 septembre, et pour la Quinnipiac University du 8 au 13 septembre, soit avant et après le week-end catastrophe de Hillary Clinton
  • La photo du jour

Un panneau numérique à la gloire du candidat républicain à la présidentielle vante « Super Trump », sur Times Square à New York. L’installation a été payée par un comité d’action politique favorable au conservateur et baptisé « Comité pour restaurer la grandeur de l’Amérique ». Le panneau restera sur la place de Manhattan jusqu’à la fin de la semaine. Il sera ensuite déplacé sur l’autoroute 4 (I-4) en Floride, un endroit stratégique : la proportion d’électeurs indécis habitant dans les communes environnantes est jugée plus élevée que dans le reste de ce « Swing State ». | Drew Angerer / AFP

  • A suivre

Alors que le camp démocrate proteste contre la désignation comme modérateur du dernier débat présidentiel, le 19 octobre, du journaliste de Fox News Chris Wallace, le candidat républicain Donald Trump a demandé jeudi 15 septembre le remplacement de celui de CNN, Anderson Cooper. Ce dernier est prévu pour modérer le deuxième débat, le 9 octobre en tandem avec une autre journaliste. M. Trump juge Anderson Cooper « très biaisé ».