La préfecture de police s’inquiète d’« une augmentation significative (…) du nombre d’infractions au code de la route commises lors de l’utilisation des véhicules de service ». | JOËL SAGET / AFP

Dans une note dévoilée vendredi 16 septembre par Le Parisien, le directeur de cabinet du préfet de police demande aux policiers coupables d’infractions au code de la route de payer leurs contraventions, au même titre que tout citoyen.

La préfecture s’inquiète en effet d’« une augmentation significative de plus de 49  % du nombre d’infractions au code de la route commises lors de l’utilisation des véhicules de service du parc de la préfecture de police ». « Les verbalisations pour excès de vitesse, franchissements de feux rouges et stationnements gênants sont encore trop nombreuses », pointe encore le document.

« On va intervenir en Vélib’ ou en métro, si ça continue »

Face à ce constat, la préfecture demande donc que « pour les infractions les plus graves (…), les fonctionnaires conduisant les véhicules de service doivent être invités à régler le montant des contraventions ».

Cette note, envoyée en plein état d’urgence, a été très mal reçue par les syndicats, rapporte le quotidien régional. « Les policiers sont constamment sollicités pour des colis ou des individus suspects. Ils interviennent dans l’urgence et s’affranchissent, certes, parfois des règles du code de la route », explique Patrice Ribeiro, le secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers, cité par Le Parisien, tandis que Philippe Capon, secrétaire général du syndicat UNSA-Police, ironise : « On va intervenir en Vélib’ ou en métro, si ça continue. »

De son côté, la préfecture a expliqué au quotidien qu’il s’agissait d’« un simple rappel des règles du code de la route à respecter ».