Actuellement un gros tiers (33 %) des CEP est utilisé pour faire un diagnostic de situation professionnelle et un tiers (30 %) pour élaborer un projet. | CHRISTIAN HARTMANN/ REUTERS

Le dispositif du Conseil en évolution professionnelle (CEP), créé par la loi du 14 juin 2013 sur la sécurisation de l’emploi (et précisé par la loi du 5 mars 2014), s’affichera dans les rues à partir de mercredi 21 septembre.

Le gouvernement a décidé de promouvoir cette nouvelle aide à la mobilité professionnelle, un maillon faible du marché du travail en France.

Sorte de bilan de compétences organisé par les professionnels de l’emploi et de la formation professionnelle que sont Pôle emploi, l’Apec, le Fongecif, l’Opacif et les missions locales, le Conseil en évolution professionnelle vise à se faire une idée des formations existantes et de l’état du marché de l’emploi dans le secteur choisi pour développer un projet de reconversion.

Accompagnement personnalisé

Actuellement un gros tiers (33 %) des CEP est utilisé pour faire un diagnostic de situation professionnelle et un tiers (30 %) pour élaborer un projet.

Cet accompagnement personnalisé et gratuit s’adresse à toute personne qui veut faire le point sur sa carrière, les actifs (salariés, indépendants, intérimaires) comme les demandeurs d’emploi.

Le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles, chargé du suivi du dispositif, a publié un premier bilan en avril 2016, qui désignait les demandeurs d’emploi (67 %) comme premiers utilisateurs du CEP.

Sur les 732 195 personnes qui y ont eu recours en 2015, il n’y a eu que 17 % de salariés. L’Apec dit avoir reçu 100 000 demandes en 2015. Pôle emploi 307 521 en 2015 et 572 788 de janvier à juin 2016, « soit une augmentation prévisible de l’ordre de 30 % à la fin de l’année » estime l’opérateur public.