Kinshasa a été le théâtre de violences et pillages qui ont éclaté avant le départ prévu d’une manifestation hostile au président congolais Joseph Kabila que les autorités ont finalement décidé d’interdire. L’opposition avait appelé à manifester lundi 19 septembre dans tout le pays pour signifier à Joseph Kabila son « préavis », trois mois avant l’expiration de son mandat, le 20 décembre. Des violences ont également eu lieu à Goma, ville à l’est de la République démocratique du Congo, et se sont poursuivies dans la nuit. Le mardi matin, le siège du principal parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), était incendié à Kinshasa.