Lors d’une cérémonie en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat a fait un pas en avant mercredi 21 septembre avec l’adhésion formelle à ce texte de 31 pays.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon – dont la lutte contre le réchauffement climatique a été une des priorités tout au long de ses dix ans de mandat – a estimé probable désormais que l’accord entre en vigueur avant la fin de l’année. « L’élan est remarquable », a-t-il déclaré, ajoutant que « l’entrée en vigueur de l’accord avant la fin de l’année sera une étape majeure vers un avenir plus sûr, plus juste et plus prospère ».

Contenir le réchauffement

L’accord conclu à Paris en décembre 2015 ambitionne de contenir le réchauffement climatique sous le seuil de 2 °C par rapport au niveau préindustriel. Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par 55 pays, qui doivent totaliser 55 % des émissions de gaz à effet de serre. Pour l’instant, le chiffre atteint est de 60 pays mais ils ne représentent que moins de 48 % des émissions.

Parmi les 31 pays qui ont remis mercredi leurs instruments de ratification à l’ONU figurent plusieurs Etats latino-américains (Argentine, Brésil, Mexique), ainsi que Singapour, la Thaïlande, le Bangladesh et les Emirats arabes unis.

La France, qui a complété sa procédure nationale de ratification depuis juin, a aussi présenté à l’ONU un document mercredi. Il indique qu’elle est « prête à déposer ses instruments de ratification » dans le cadre d’un dépôt coordonné au sein de l’Union européenne. Pour l’UE en effet, ratifier un tel accord international suppose de le faire en tant qu’union, mais aussi par chaque Etat membre.

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