Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, lors d’un meeting de campagne à l’université de High Point, en Caroline du Nord, le 20 septembre. | SARA D. DAVIS / AFP

  • Le fait du jour

The Washington Post, qui ne cache pas son hostilité envers le candidat républicain Donald Trump, avait déjà découvert que ce dernier faisait fonctionner sa fondation, à laquelle il ne contribue plus depuis 2008, grâce à la générosité de donateurs. Le quotidien a affirmé mardi 20 septembre que le magnat de l’immobilier l’avait utilisé dans le cadre de règlements à l’amiable de procédures judiciaires. Cette pratique pourrait être contraire à la réglementation fiscale. Le journaliste David Fahrenholt a estimé à 258 000 dollars le total de ces indemnités alors qu’une fondation doit en principe se consacrer à des œuvres caritatives. Le Washington Post avait déjà raconté comment M. Trump avait fait acheter une peinture le représentant au cours d’un gala de bienfaisance pour un montant de 20 000 dollars versés par sa fondation. Une autre controverse implique le versement d’un don au profit de la procureure générale de Floride, Pam Bondi, alors qu’elle avait décidé de ne pas ouvrir de poursuites contre le magnat de l’immobilier après des plaintes d’anciens clients de la Trump University, une structure censée dispenser des cours de management.

  • La citation du jour

« Le président me dit qu’il vote Hillary. »

Kathleen Kennedy Townsend, fille de Robert Kennedy, a publié sur sa page personnelle Facebook une photo de sa rencontre avec l’ancien président George H. W. Bush avec cette confidence. Le porte-parole du 41e président des Etats-Unis (1989-1993) a assuré qu’il ne commentait pas la course présidentielle sans démentir cependant les propos de Mme Kennedy Townsend. Des captures d’écran faites par des proches de celle qui fut élue dans le Maryland ont répandu la nouvelle comme une traînée de poudre.

  • Le tweet du jour

Donald Trump Jr., le fils aîné du candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, a suscité une vive polémique en publiant sur son compte Twitter la photo d’un bol de bonbons censés représenter des réfugiés en ajoutant : « Si trois d’entre eux étaient empoisonnés, est-ce que vous en prendriez une poignée ? Voilà notre problème avec les réfugiés syriens ». Le journaliste du Washington Post Philip Bump a démontré la fausseté du raisonnement précisant qu’un Américain avait une chance sur 3,64 milliards de mourir d’un attentat perpétré par un réfugié.

Alors que l’auteur de la photo, réalisée en 2011, a protesté contre son utilisation en précisant qu’il était lui-même un ancien réfugié, la polémique ouverte par Donald Trump Jr. a été accentuée par le fait que la marque de bonbons est liée à la mort d’un Afro-américain, Trayvon Martin, tué par un vigile en Floride, et qu’elle est devenue une référence parmi les milieux suprémacistes blancs dans des contextes macabres.

  • La vidéo du jour

Le président Barack Obama a prononcé son huitième et dernier discours à l’Assemblée générale des Nations unies, mardi 20 septembre. Il a été l’occasion de quelques allusions à la campagne électorale américaine, notamment quand M. Obama a assuré qu’« aujourd’hui, un pays entouré de murs ne ferait que s’emprisonner lui-même », en référence à celui que le candidat républicain, Donald Trump, veut bâtir sur la frontière avec le Mexique.

  • Le chiffre du jour

L’animateur de Fox News Sean Hannity a six raisons pour soutenir Donald Trump, le candidat républicain à l’élection présidentielle. M. Hannity les expose dans un clip de campagne en faveur du magnat de l’immobilier. La chaîne qui n’avait manifestement pas été prévenue a interdit à son animateur de figurer dans une autre publicité de M. Trump.

Donald Trump - American heritage promo video #AmericaFirst
Durée : 08:11

  • À suivre

Selon le site Politico, mardi 20 septembre, la fondation créée par l’ancien président Bill Clinton serait sur le point de réduire sa masse salariale. Après les accusations de conflit d’intérêts qui ont resurgi du fait de la campagne électorale et qui renvoient à la période pendant laquelle la candidate démocrate, Hillary Clinton, était secrétaire d’Etat, la fondation a annoncé qu’elle n’acceptera plus à l’avenir de dons de gouvernements étrangers ni d’entreprises si l’ancienne First lady est élue à la Maison Blanche.