La « jungle de Calais » s’est invitée dans la campagne électorale la semaine dernière. La fuite dans la presse du plan du gouvernement visant à répartir 12 000 réfugiés sur tout le territoire a provoqué une montée au créneau des hommes politiques les plus à droite. Nicolas Sarkozy a sauté sur l’occasion pour organiser un déplacement, mercredi 21 septembre, à Calais. Un lieu symbolique, pour illustrer sa ligne de fermeté sur l’immigration. Il avait supervisé le démantèlement du camp de Sangatte en 2002