Le parquet de Bobigny a annoncé jeudi 29 septembre avoir ouvert une enquête, confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », après la plainte déposée par un enseignant-chercheur de la Sorbonne disant avoir été « insulté » et « agressé » par des policiers.

Dans sa plainte, que Le Monde a pu consulter, Guillaume Vadot dit avoir été insulté, menacé, immobilisé, et touché par une décharge de pistolet à impulsion électrique devant la gare de Saint-Denis (93). Il précise que les violences ont eu lieu en marge d’une opération et alors qu’il venait de filmer l’interpellation d’une femme noire. La préfecture de police, qui avait annoncé mardi avoir saisi l’IGPN, a confirmé qu’un contrôle avait été effectué ce soir-là et que des vérifications étaient en cours.

Ce militant du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de 28 ans avait d’abord témoigné sur les réseaux sociaux, puis donné une conférence de presse, lundi. Il avait notamment affirmé que les policiers avaient saisi son téléphone portable et effacé les deux vidéos qu’il contenait.