Des avions de combat ont décollé, vendredi 30 septembre, du porte-avions français Charles-de-Gaulle pour des opérations contre l’organisation Etat islamique (EI) en vue de la bataille pour la reprise de Mossoul, bastion des djihadistes en Irak, a annoncé un officier à bord.

Huit avions de chasse Rafale ont quitté vers 8 heures, heure locale (7 heures à Paris) le navire croisant en Méditerranée orientale, selon un photographe de l’Agence France-Presse présent sur le pont d’envol.

Aucune précision n’a été donnée sur la nature de leur mission, ces appareils pouvant opérer des frappes ou faire de la reconnaissance.

Mission « de fin septembre à fin octobre »

Il s’agit du troisième engagement du Charles-de-Gaulle au sein de la coalition internationale anti-EI dirigée par les Etats-Unis depuis février 2015.

L’unique porte-avions français, qui embarque 24 Rafale, deux avions de guet aérien Hawkeye, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et quatre hélicoptères, avait appareillé le 20 septembre de Toulon (sud de la France).

L’apport du Charles-de-Gaulle triple la capacité de frappes aériennes françaises dans la région, où 12 Rafale sont déjà stationnés en Jordanie et aux Emirats arabes unis.

La mission du porte-avions est prévue « de fin septembre à fin octobre », selon une récente audition au Parlement du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Il s’agit de son dernier déploiement avant un arrêt technique majeur de dix-huit mois à partir du début de 2017.

A bord du porte-avions « Charles-de-Gaulle », déployé en Méditerranée
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