François Hollande remet àThomas Bach la bannière olympique des Jeux de Paris 1924. | KAMIL ZIHNIOGLU / AFP

Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a estimé dimanche 2 octobre que la candidature de Paris aux jeux Olympiques 2024 respectait toutes les recommandations de l’Agenda 2020, paquet de réformes des jeux Olympiques.

« Je suis très impressionné par la qualité des présentations », a estimé le patron du CIO lors d’un déjeuner à l’Elysée, où il était reçu en chef d’Etat. « Paris-2024 touche à tous les points de l’Agenda 2020 : la durabilité et le rôle central des athlètes placés au coeur des JO, l’engagement social. Votre projet est excellent et en parfaite adéquation avec l’Agenda », a poursuivi M. Bach.

Invité à Paris, samedi et dimanche, à l’initiative d’Anne Hidalgo, sa maire, le chef du mouvement olympique mondial avait visité dans la matinée le site d’un Village olympique jugé « très impressionnant » au regard des plans et maquettes présentés.

« Candidature très forte »

Impressionné, l’ex-président du Comité olympique allemand l’a surtout été par la force et l’unité du dossier parisien. « Paris a une candidature très forte. Je suis très impressionné par l’unité de la France, du monde politique, sportif, du monde politique et sportif avec la population. Ca n’a pas toujours été le cas avec les candidatures françaises », a-t-il taclé, en référence aux derniers échecs parisiens (1992, 2008, 2012) et au naufrage d’Annecy-2018.

Convié à l’Elysée aux côtés de l’exécutif, des présidents de fédérations olympiques et des promoteurs de la candidature parisienne, Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, Patrick Kanner et Thierry Braillard, ministre et secrétaire d’Etat aux Sports, Thomas Bach a particulièrement apprécié d’y retrouver des sportifs, comme la veille lors de sa visite de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP).

La triple championne olympique Marie-José Pérec, le couple de boxeurs Tony Yoka et Estelle Mossely, en or à Rio, ou encore le décathlonien Kévin Mayer ont également grimpé les marches du perron de l’Elysée.