UN FESTIVAL. Nancy Jazz Pulsations, du 5 au 15 octobre

Affiche du festival Nancy Jazz Pulsations organisé du 5 au 15 octobre. Peinture de Julien Cuny. | DR

Doyen des grands festivals de jazz de la saison automnale, ouvert rapidement à d’autres genres, Nancy Jazz Pulsations est organisé cette année du 5 au 15 octobre dans une dizaine de salles de la ville. Avec d’une part une programmation destinée à un large public au Chapiteau, dans le parc de La Pépinière, proche de la célèbre place Stanislas, qui permettra de voir et écouter Ibrahim Maalouf, Bonga, Féfé, Lucky Peterson, La Grande Sophie, les groupes Tryo, Radio Elvis, La Femme, Mickey 3D (le 13 octobre en même temps que le Red Star Orchestra et les Groove Retrievers de Julien Lourau), Gregory Porter, St Germain… Et d’autre part de multiples concerts de formations moins réputées, en lien étroit avec les musiques électroniques au Hublot ou au Magic Mirrors. La partie jazz, elle, trouvera principalement ses marques dans la belle salle Poirel, avec les chanteuses Mélanie de Biasio et Cyrille Aimée, les trompettistes Paolo Fresu et Roy Hargrove, le contrebassiste Christian McBride (avec Richard Galliano), ou au Théâtre de La Manufacture avec les saxophonistes Géraldine Laurent et Sébastien Texier, le vibraphoniste Franck Tortiller, le tromboniste Ray Anderson, le cornettiste et chanteur Médéric Collignon, les pianistes Keith Brown et Kenny Barron, le batteur Mark Guiliana et sa consœur Anne Paceo… Sylvain Siclier

Nancy Jazz Pulsations, du 5 au 15 octobre. De 8 € à 34 €. Entrée libre dimanche 9 octobre pour La Pépinière en fête, à partir de 14 heures au Parc, Chapiteau et Magic Mirrors.

UNE CHANSON. « Bring Down The Wall », de Piers Faccini

Sur son précédent album studio Between Dogs and Wolves (2013), le folker britannique d’origine italienne Piers Faccini (qui vit en France, dans le Gard), faisait pour la première fois entorse à son chant en anglais pour s’aventurer sur quelques titres dans les langues italienne et française. Pour son sixième album intitulé I Dreamed an Island (Beating Drum) à paraître le 21 octobre, l’auteur-compositeur-interprète, également peintre et photographe, poursuit dans cette veine plurilingue et invite cette fois l’auditeur à un voyage musical entre Orient et Occident, dérivant notamment sur les îles de la mer Méditerranée, ce gigantesque carrefour culturel. Notamment celle de la photographie de l’album où pose son fils, l’île de Palmarola, située au large des côtes de la Grande Botte.

La chanson Bring Down The Wall, premier single extrait de son nouvel album, est le fruit de ces rencontres culturelles, mélange de blues boisé et de sonorités arabisantes, avec un passage chanté en dialecte salentin, et cette voix d’une puissante douceur qui évoque de plus en plus John Martyn. Une chanson engagée aussi, où il est question de briser ces murs, qu’ils soient physiques ou métaphoriques, où s’érige l’intolérance. Piers Faccini sera en concert à Paris le 8 décembre au Café de la danse, et en tournée à travers la France, notamment le 18 novembre à Lyon et le 6 décembre à Nantes. Franck Colombani

DEUX CONCERTS.

  • « Un soir au Concert spirituel » par Le Concert de la Loge, le 6 octobre à Puteaux et le 7 octobre au Louvre.

Le Concert de la Loge, dirigé par le violoniste Julien Chauvin, assis à gauche. | FRANCK JUERY

Dure loi du marché : tout le monde a entendu parler du bras de fer qui a opposé durant des mois le Concert de la Loge olympique avec le Comité national olympique sportif français, a priori titulaire des droits sur l’adjectif « olympique ». Résultat, l’ensemble sur instruments d’époque créé en 2015 par le violoniste Julien Chauvin d’après le nom d’une société de concerts fondée en 1783 (le Concert de la Loge olympique, resté célèbre pour avoir été le commanditaire des Symphonies parisiennes de Haydn), a dû abandonner le terme susdit. C’est donc le Concert de la Loge qui inaugure la saison de la Salle Gramont (au conservatoire Jean-Baptiste Lully) à Puteaux, avec un programme axé sur les musiques des Lumières. Invitée de marque, la magnifique Sandrine Piau, dont la Despina d’exception présentée cet été dans le Cosi fan tutte de Mozart d’Aix-en-Provence est restée dans les mémoires. Pour ceux qui ne pourront pas traverser le périphérique, un second concert sera donné le lendemain à l’Auditorium du Louvre, à Paris. Marie-Aude Roux

« Un soir au Concert spirituel », œuvres de Haydn, Sarti, J.C. Bach, Guénin. Avec Sandrine Piau (soprano), le Concert de la Loge, Julien Chauvin (violon et direction). Le 6 octobre à 20h45, Salle Gramont à Puteaux (Hauts-de-Seine). Tél. : 01-46-92-92-00. De 10 € à 25 €. Reprise du concert, le 7 octobre à 20 heures, Auditorium du Louvre, Paris-1er. Tél. : 01-40-20-55-00. De 10 € à 22 €.

  • John Surman et Jack DeJohnette au Théâtre du Châtelet, le 8 octobre

Soufflant phare anglais dès les années 1960 (rock, traditionnel, jazz, classique, contemporain, free, improvisation), John Surman, le Portal du Devon a mené une carrière sans égale. Compositeur de ballets, ou encore invité de luxe au concert de Sting à Pérouse, Surman a, contre toute attente, touché le public le plus large avec une forme d’improvisation (clarinette basse et effets électroniques) marquée par la musique ancienne, les répétitifs, ou le phrasé du jazz. Deux albums chez ECM lui ont valu d’immenses succès. Ce concert du 8 octobre en forme d’hommage au Théâtre du Châtelet, est l’occasion d’inviter des instrumentistes ou chanteurs britanniques pas forcément connus des festivals européens. John Surman retrouvera aussi le batteur-percussionniste vedette Jack DeJohnette : de Miles Davis à Keith Jarrett, en passant par Coltrane ou par ses formations personnelles, DeJohnette pourrait bien être le John Surman de Chicago – il fait d’ailleurs partie lui aussi de l’écurie ECM. Concert et retrouvailles exceptionnels. Francis Marmande

Théâtre du Châtelet, place du Châtelet, Paris 1er. Mo Châtelet. Tél. : 01-40-28-28-40. Samedi 8 octobre, à 20 heures. De 10 € à 40 €.

UN ALBUM. Kate Bush en concert au Hammersmith Appolo de Londres

Entre le 26 août et le 1er octobre 2014, Kate Bush donna 22 concerts à guichets fermés au Hammersmith Appolo de Londres. Cette série de concerts exceptionnels marqua le grand retour à la scène de la chanteuse britannique, 35 ans après son unique tournée « The Tour of Life » entamée dans cette même salle mythique. Le succès de ce come back fut à la hauteur de la longue attente, avec des billets qui s’arrachèrent en moins de 15 minutes.

Pour ceux évidemment nombreux et frustrés de ne pouvoir y assister, un triple album intitulé Before The Dawn, paraîtra le 25 novembre sous format CD, vinyle et numérique. A l’instar du spectacle, ce témoignage live sera divisé en trois parties : une première piochant dans la large discographie ; une deuxième concentrée sur l’album Hounds Of Love (1985), son plus grand succès commercial ; et une dernière axée autour du double album Aerial (2005). Un extrait de cette troisième section, intitulée Prologue, est à découvrir via le site Soundcloud. Bien que les concerts de 2014 aient été filmés, aucune déclinaison vidéo n’a pourtant été annoncée. F. C.

À RÉSERVER. Charles Aznavour au Dôme de Paris-Palais des sports, les 21, 26 et 28 décembre

Le retour de Charles Aznavour au Dôme de Paris-Palais des sports les 21, 26 et 28 décembre. | DR

Après quelques concerts en Amérique du Nord, puis le 4 décembre à Anvers, Charles Aznavour revient à Paris, au Dôme de Paris-Palais des sports, où il était précédemment venu du 15 au 27 septembre 2015. Cette fois, c’est durant la période des fêtes de fin d’année, pour trois soirées les 21, 26 et 28 décembre, que l’interprète et auteur-compositeur, âgé de 92 ans, chantera un répertoire de ses classiques parmi lesquels pourraient figurer Mourir d’aimer, Mes emmerdes, Les Plaisirs démodés, La Bohème, Je m’voyais déjà ou Emmenez-moi. S. Si.

Dôme de Paris-Palais des sports, 34 bd Victor, Paris 15e. Mo Porte-de-Versailles. Mercredi 21 décembre, lundi 26 décembre et mercredi 28 décembre. De 34 € à 165 €.