Facebook a lancé, lundi 3 octobre, Marketplace, un service de petites annonces. | JONATHAN NACKSTRAND / AFP

A peine lancé, Facebook Marketplace a déjà dérapé. Le nouveau service du réseau social, qui permet à des particuliers de publier des petites annonces localement, a immédiatement été exploité par des vendeurs de drogues, d’armes et de services de prostitution, comme ont pu le constater le New York Times et la BBC, ainsi qu’un certain nombre d’internautes, qui ont exprimé leur étonnement.

Lancée lundi 3 novembre aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande, la plate-forme interdit explicitement la vente de certains produits ou services : drogues, armes, « produits ou services adultes », ou encore alcool, tabac et animaux. Ce qui n’a pas empêché ce type d’annonces d’être publiées sur le site.

« Un problème technique »

Dans un communiqué, une porte-parole de Facebook a expliqué qu’un « problème technique » a empêché le système « d’identifier les publications qui violaient les règles ». Elle a assuré que Facebook travaillait à régler le problème, avant d’exprimer les regrets de l’entreprise : « Nous vous présentons nos excuses pour ce problème. »

Depuis, assure le magazine américain The Verge, « le problème semble avoir été résolu ». Ses journalistes n’ont plus trouvé de contenu violant les règles du réseau social sur Marketplace.