François Hollande et Thomas Bach, le président du CIO, lors d’une rencontre à L’Elysée, le 2 octobre 2016. | KAMIL ZIHNIOGLU / AFP

Le premier ministre, Manuel Valls, a confirmé, vendredi 7 octobre, que l’Etat contribuerait à hauteur de un milliard d’euros au budget des Jeux Olympiques 2024, en cas de victoire de la candidature de Paris, une décision validée mercredi en conseil des ministres.

L’Etat apportera « les deux tiers des fonds publics nécessaires, soit 1 milliard d’euros, pour financer les équipements nécessaires », a dit M. Valls, lors d’une conférence de presse au Bourget, précisant que cet apport se ferait « entre 2018 et 2024 ».

M. Valls a rappelé que la Seine-Saint-Denis serait le premier bénéficiaire des Jeux olympiques, notamment grâce à la construction du village olympique, qui sera, après les JO, transformé en cinq mille logements sur l’Ile-Saint-Denis.

« Vitalité et potentiel »

« Nous voulons accueillir les Jeux pour que des territoires entiers bénéficient de cette formidable force d’entraînement, ce département est l’un des plus pauvres et l’un des plus jeunes de France. Il regorge de vitalité et de potentiel. Nous devons lui donner tous les moyens de se développer », a-t-il dit devant Stéphane Troussel, président du département, et Valérie Pécresse, présidente de la région.

Invité à s’exprimer quelques heures seulement après le dépôt à Lausanne, au siège du Comité international olympique (CIO), du deuxième volet du dossier de candidature, consacré à la gouvernance, au financement et aux aspects juridiques du dossier, Manuel Valls a promis que l’Etat était « pleinement mobilisé ».

Budapest et Los Angeles, les deux rivales de Paris, doivent également déposer ce deuxième volet du dossier. Quant à la candidature de Rome, elle est moribonde depuis que la maire, Virginia Raggi, a refusé de la soutenir.