Paper Mario: Color Splash Trailer – The Adventure Unfolds
Durée : 03:40

Horreur : des méchants ont volé les couleurs de l’île Barbouille, un petit coin de paradis où plus grand-chose ne fonctionne depuis que la peinture qui y recouvre à peu près tout a été aspirée par des Maskass armés de paille. Heureusement, Mario est là. Certes, il est un peu diminué – comme dans tous les épisodes de la série Paper Mario, popularisée par l’excellent La Porte millénaire sur GameCube, sur l’île Barbouille, tous les personnages sont faits de papier, et n’existent donc qu’en deux dimensions dans un monde qui en comporte, lui, trois.

Paper Mario : Color splash, qui sort vendredi 7 octobre sur WiiU, reprend la plupart des éléments essentiels de la série : un humour omniprésent et autoréférencé et un monde coloré et enchanteur. On y dirige un Mario armé d’un marteau, parti à la recherche des couleurs volées, et qui devra, sans surprise, éliminer tout un best of d’ennemis issus de ses précédentes aventures.

Malheureusement, cette suite oublie au passage l’un des points forts des premiers Paper Mario : un système de combat simple et ludique. Dans Color Splash, en effet, la moindre rencontre s’avère laborieuse : il faut d’abord sélectionner des cartes d’action (sur l’écran du Gamepad), les colorer avec la peinture que l’on récolte un peu partout, valider son choix, puis appuyer sur les boutons dans un bon timing pour maximiser l’effet d’une attaque. Toute une série d’actions pas franchement enthousiasmantes – notamment lorsqu’il faut chercher une carte de combat dans un inventaire en comptant une centaine – et qui obligent à d’incessants allers-retours entre deux écrans.

Paper Mario : Color Splash. | Nintendo

La quête de Mario s’avère, elle aussi, par moments laborieuse, puisqu’il faudra explorer minutieusement chaque recoin de chaque niveau – et refaire certains d’entre eux plusieurs fois – pour retrouver des étoiles de couleur, seules capables de débloquer le chemin. Sans compter avec des écarts imprévisibles de difficulté, certains boss s’avérant particulièrement coriaces dans une aventure par ailleurs assez accessible (aux joueurs patients).

C’est dommage, parce que Color Splash a tout pour plaire, avec ses musiques superbes, ses personnages réussis et ses dialogues drôles et bien écrits. Mais entre des moments brillants, Mario se perd dans des tâches répétitives, des allers-retours gratuits et une gestion d’inventaire passablement inutile.

L’avis de Pixels :

On a aimé :

  • L’humour omniprésent et le second degré
  • Les dialogues réussis et bien traduits
  • Les méchants et bonus délirants

On a moins aimé :

  • Des combats fastidieux avec des mécanismes inutiles
  • L’impression fréquente de tourner en rond

C’est plutôt pour vous si :

  • Vous avez envie d’un jeu drôle et malin
  • Vous adorez tout explorer et finir les jeux à 100 %

Ca n’est pas pour vous si :

  • Vous pensiez retrouver un jeu nerveux comme Super Paper Mario (Wii)
  • Vous pleurez des larmes de sang devant les jeux de mots idiots
  • Vous détestez devoir refaire un niveau plusieurs fois
  • Vous cherchez un jeu pour les très jeunes (il faut impérativement savoir lire)

La note de Pixels :

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