Hillary Clinton à Miami, le 11 octobre 2016. | TIMOTHY A. CLARY / AFP

  • Le fait du jour

Hillary Clinton cherche une riposte aux fuites de WikiLeaks

Le président de l’équipe de campagne de Hillary Clinton, John Podesta, a accusé mardi 11 octobre Julian Assange, le créateur du site WikiLeaks, de faire le jeu du républicain Donald Trump pour l’élection présidenteille du 8 novembre. Il a accusé la Russie d’avoir piraté ses courriers électroniques dans le même but « « Je n’ai aucun moyen de savoir si M. Assange a tenté d’aider M. Trump, ou s’il y avait une coordination. Je trouve seulement que la coïncidence est très curieuse que cela se soit produit au moment où la température approchait l’ébullition » pour Donald Trump, a poursuivi John Podesta, en référence à la diffusion d’une vidéo désobligeante pour le magnat de l’immobilier. Ce dernier y multipliait en effet les propos obscènes visant les femmes. Les courriers publiés par WikiLeaks, s’ils ne contiennent pas de révélations fracassantes, montre comment l’équipe de campagne de Mme Clinton a sous-estimé l’affaire de sa messagerie privée et comment elle a eu du mal à s’adapter à la concurrence du sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, dans la course à l’investiture démocrate. Le piratage fait l’objet d’une enquête du FBI.

  • La citation du jour

« Votre voix compte vraiment, vraiment, vraiment. J’en suis la preuve vivante »

L’ancien vice-président démocrate Al Gore, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2000 a appelé les démocrates à soutenir leur candidate, Hillary Clinton, lors d’un meeting commun en Floride, mardi 11 octobre. M. Gore, qui avait remporté le suffrage populaire il y a seize ans, avait dû s’incliner face au républicain George W. Bush après avoir perdu de justesse en Floride.

  • La vidéo du jour

Lors du deuxième débat présidentiel, le candidat républicain à l’élection présidentiel, Donald Trump, avait qualifié de « diable » son adversaire démocrate, Hillary Clinton. Il n’en fallait pas plus pour que l’animateur du site complotiste Infowars, Alex Jones, qui a reçu sur son antenne le magnat de l’immobilier, assure très sérieusement, lundi 10 octobre, que Mme Clinton et le président Barack Obama sentent le souffre. Une accusation que le président, en meeting en Caroline du Nord, à Greensboro, a tourné en ridicule le lendemain. Hilare.

  • Le tweet du jour

Une militante républicaine du Wisconsin, Marybeth Glenn, exaspérée par l’attitude du Grand Old Party vis-à-vis de son candidat à l’élection présidentielle, Donald Trump, après la diffusion d’une vidéo particulièrement sexiste, s’est lancée dans une offensive sur Twitter, le 10 octobre, sommant les responsables républicains de rompre avec le magnat de l’immobilier.

  • Le chiffre du jour

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Le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, s’est lancé dans une attaque en règle contre une partie de la direction républicaine sur son canal favori, son compte Twitter, mardi matin 11 octobre. Le magnat de l’immobilier a publié quatre messages visant particulièrement le speaker (président) de la Chambre des représentants, Paul Ryan, en se félicitant de s’être débarrassé des chaînes que cette direction représentait.

  • La photo du jour

Retrouvailles ce 11 octobre dans une université de Miami, en Floride, pour l’ancienne First Lady Hillary Clinton et l’ancien vice-président  Al Gore (de 1993 à 2001). Ce meeting commun est sur le changement climatique, thème cher au candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2000 qui a depuis quitté la politique mais pas le combat écologique, qui lui a valu un prix Nobel de la paix en 2007. | TIMOTHY A. CLARY / AFP

  • A suivre

Un think-tank américain, le Tax Policy Center, a passé au crible les propositions des deux principaux candidats à l’élection du 8 novembre en matière fiscale. Selon son analyse, publié le 11 octobre, le programme fiscal du candidat républicain à la Maison Blanche aboutirait « à une baisse d’impôts à tous les niveaux de revenus même si les ménages au revenu le plus haut en seraient les plus grands bénéficiaires ». Le Tax Policy Center estime par ailleurs que le plan fiscal de la démocrate risque de décourager les plus riches d’« épargner et investir » et aboutirait à rendre le code des impôts « plus complexe ».