Vue aérienne d’une partie d’Alep et de ses habitations détruites. | UNITAR-UNOSAT via AP

La Nouvelle-Zélande a déposé mercredi 12 octobre auprès du Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution demandant un arrêt des attaques sur les civils en Syrie, et en particulier des frappes aériennes à Alep.

Cette nouvelle proposition suit l’échec devant le Conseil de l’adoption de deux résolutions sur un cessez-le-feu en Syrie, dont l’une, d’inspiration française, a été bloquée par un veto de la Russie, alliée de Damas, lors d’une réunion tendue ce week-end.

Le projet de résolution néo-zélandais réclame un « arrêt des attaques susceptibles d’aboutir à la mort de civils, de blesser des civils ou de détruire des biens civils, en particulier celles menées par voie aérienne à Alep ». Il n’est pas encore possible de savoir si ce texte sera soumis au vote du Conseil de sécurité.

Nouvelle réunion samedi

Les chefs de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et américaine, John Kerry, participeront samedi à Lausanne à une réunion sur la Syrie, afin d’examiner de possibles mesures pour parvenir à un règlement du conflit.

Depuis mars 2011, le conflit syrien s’est compliqué et internationalisé. Il a provoqué la mort de plus de 300 000 personnes, la fuite de millions d’autres et la pire tragédie humanitaire depuis la seconde guerre mondiale.