Des forces loyalistes au président yéménites en exil, à Aden. | SALEH AL-OBEIDI / AFP

Le Royaume-Uni va proposer au Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU) de réclamer un cessez-le-feu immédiat au Yémen et la reprise du processus politique, après le carnage perpétré ce week-end dans la capitale, Sanaa, a annoncé vendredi 14 octobre l’ambassadeur britannique auprès des Nations unies, Matthew Rycroft.

La coalition arabe emmenée par l’Arabie saoudite en soutien au président yéménite en exil est sous le feu de critiques à la suite de l’attaque qui a fait plus de 140 morts samedi lors d’une cérémonie funéraire dans la capitale prise par les rebelles chiites houthistes. La coalition, accusée d’être à l’origine de cette frappe, nie toute implication.

Des affrontements ont eu lieu ces derniers jours à la frontière saoudo-yéménite, après l’appel de l’ancien président Ali Abdallah Saleh, allié des houthistes, à la mobilisation à la frontière en vue de « venger » les morts des raids à Sanaa. Selon le ministère de l’intérieur, un soldat saoudien est mort dans des échanges de tirs avec les milices houthistes à la frontière.