La séparation de l’atterrisseur européen Schiaparelli et de la sonde qui l’a amené jusqu’à Mars a été « confirmée », dimanche 16 octobre, sous les applaudissements des membres de l’Agence spatiale européenne (ESA).

Après un périple de sept mois, le module a entamé une longue descente vers Mars, où il doit se poser en douceur le 19 octobre. Jusqu’à présent, seuls les Américains sont parvenus à poser sur la Planète rouge des engins ayant pu fonctionner.

Toute la mission ExoMars expliquée en trois minutes :

Comprendre la mission ExoMars en 3 minutes
Durée : 02:39

Le grand saut de Schiaparelli est la première étape d’ExoMars, une ambitieuse mission scientifique européano-russe en deux volets pour rechercher des indices d’une vie actuelle et passée sur Mars.

Une deuxième mission en 2020

La sonde TGO (Trace Gas Orbiter), à présent que Schiaparelli l’a quittée, doit s’écarter et devrait s’insérer mercredi en orbite autour de la Planète rouge, une phase délicate.

Une deuxième mission ExoMars est prévue, en 2020, au cours de laquelle les Européens ont prévu de poser un rover de 300 kg sur Mars.

Ayant failli ne jamais voir le jour pour des raisons budgétaires, la mission ExoMars fait suite à un échec européen en décembre 2003. Lancé en même temps que la sonde Mars Express, le rover ­Beagle 2 avait bien été largué vers son objectif mais n’avait plus donné signe de vie par la suite. Une image de la sonde américaine Mars Reconnaissance ­Orbiter publiée en janvier 2015 a montré que l’engin avait touché la surface et que deux de ses trois panneaux solaires s’étaient déployés.