L’arrière parisien Daniel Narcisse, en décembre 2014. | FRANCK FIFE / AFP

Le Paris-Saint-Germain s’est offert une victoire de prestige contre Flensburg (27-22), l’un des gros morceaux du groupe A en Ligue des champions, confirmant ainsi sa montée en régime, dimanche, lors de la 4e journée. Avec ce troisième succès (pour une défaite), les doubles champions de France en titre comptent désormais 6 points et restent à deux longueurs du leader barcelonais, auteur d’un sans-faute jusqu’ici. Ils partagent la deuxième place avec Veszprem, finaliste sortant.

Le duel contre Flensburg, lauréat de la compétition en 2014, avait valeur de test pour les Parisiens, vaincus lors de leurs deux précédentes confrontations face à des clubs allemands cette saison : contre Berlin en finale du Super Globe (la Coupe du monde officieuse des clubs), puis Kiel en ouverture de la C1.

Avec l’enchaînement des matches, le PSG a semblé acquérir des certitudes dans son jeu et la mayonnaise commence à prendre avec les nouveaux. L’ailier allemand Uwe Gensheimer a encore été efficace (7/8) et l’arrière de l’équipe de France Nedim Remili s’est distingué (5 buts). Ils ont bien épaulé Nikola Karabatic, qui n’a pas ménagé sa peine en première période (5 buts, 6 au total) et a pu s’économiser un peu quand son équipe avait fait le trou (21-14) à un quart d’heure de la fin. Son frère cadet Luka, gêné à un genou, était forfait.

La déroute de l’an dernier à Flensburg est bien loin

La saison passée, Flensburg avait inscrit 71 buts en deux matches aux Parisiens, leur infligeant une sévère défaite à l’aller (39-32) avant de s’incliner au retour (32-35). Cette fois-ci, l’équipe de Kentin Mahé (4 buts) a été prise en étau par la défense des Rouges et Bleus.
Les Parisiens ont eu besoin d’une mi-temps pour trouver la faille dans la stratégie du club allemand qui a pris des risques en attaque en remplaçant son gardien par un joueur de champ. Il a fallu toute l’énergie de Karabatic pour quitter le terrain à la pause avec l’avantage (13-11).

Au retour des vestiaires, le PSG a fait des dégâts en contre-attaque. Flensburg a rapidement abandonné la supériorité numérique et remplacé son gardien danois Kevin Moller, qui a retardé l’échéance en première période. L’écart a grimpé jusque +7 et l’entraîneur Zvonimir Serdarusic a pu faire tourner. Au relais de Thierry Omeyer, le Slovène Skof s’est illustré dans la cage parisienne notamment par un double arrêt à cinq minutes de la fin et une parade sur penalty avant le coup de sifflet. Prochain match chez les Danois de Silkeborg, dimanche prochain.

Nantes et Montpellier s’imposent aussi

Avant le PSG, les deux autres clubs français engagés en Ligue des champions avaient également connu la victoire ce week-end. Dimanche, Nantes a poursuivi sa série d’invincibilité (6 victoires, 2 nuls toutes compétitions confondues) en allant s’imposer aisément chez les Danois de Holstebro (35-25), derniers de la poule sans la moindre victoire, et conforte sa première place du groupe D. La veille, Montpellier avait bien réagi à domicile face aux Russes du Tchekhov Medved (26-22), après avoir concédé deux défaites à l’extérieur. Grâce à ce succès sur un adversaire jusqu’alors invaincu, les Héraultais peuvent toujours espérer accrocher une des deux premières places du groupe C, directement qualificatives pour les huitièmes de finale.