Le 14 octobre, quelques jours avant la bataille pour la reprise de Mossoul, en Irak, un soldat des forces spéciales du pays. | Adam Schreck / AP

Face aux djihadistes de l’Etat islamique (EI), une grande diversité de combattants irakiens et internationaux est engagée dans l’offensive lancée le dimanche soir 16 octobre pour la reprise de Mossoul. Cependant, tous ne joueront pas un rôle direct dans les combats pour la reconquête de la deuxième ville d’Irak.

  • Armée irakienne

Boostée par sa formation assurée par des conseillers américains, l’armée irakienne a tourné la page des débâcles face à l’EI en 2014. Elle joue désormais un rôle important dans les opérations menées contre l’organisation ultra-radicale.

  • Police irakienne

Elle rassemble des forces spéciales, la police fédérale paramilitaire, ainsi que des policiers locaux. Beaucoup de ces hommes ont quasiment eu un rôle de combattant dans la guerre anti-djihadistes.

  • Hachd al-Chaabi (mobilisation populaire)

Organisation créée en 2014, elle regroupe une myriade de groupes paramilitaires dominés par des milices, qui répondent officiellement du premier ministre irakien. Les groupes les plus puissants, comme Ketaëb Hezbollah (Brigades du Parti de Dieu) sont souvent décrits comme patronnés par l’Iran.

  • Service de contre-terrorisme (CTS)

Les forces d’élite du CTS ont été à la pointe de la majeure partie des batailles engagées contre l’EI. Constamment appelées à contribution dans l’effort de guerre, elles ont payé un lourd tribut.

  • Organisation Etat islamique

Après s’être emparé de larges pans du territoire au nord et à l’ouest de Bagdad à la faveur d’une offensive en 2014, l’EI a perdu du terrain, ces deux dernières années, face aux forces irakiennes.

  • Coalition

La coalition internationale anti-EI conduite par les Etats-Unis frappe depuis 2014 l’EI en Irak et en Syrie – leur califat est à cheval entre les deux pays –. Elle fournit entraînement, armes et équipements aux forces locales. Des milliers d’hommes de la coalition ont été déployés en Irak, surtout pour des missions de formation.

  • Peshmergas kurdes

Les forces de sécurité de la région autonome du Kurdistan irakien (Nord) doivent, en théorie, rendre des comptes à Bagdad, mais elles semblent mener librement leurs opérations contre les djihadistes.

  • Forces iraniennes

L’Iran fournit conseil et assistance dans la lutte contre l’EI, notamment par le soutien financier de milices sur le terrain.

  • Forces turques

Déployées sur une base militaire près de Mossoul, de laquelle elles ont mené des attaques à l’artillerie contre le groupe djihadiste Etat islamique, les troupes turques sont également présentes au Kurdistan. Elles ne sont pas les bienvenues, selon Bagdad.