Emmanuel Macron au Paris Motor Show, porte de Versailles, le 15 octobre. | ERIC FEFERBERG / AFP

Un sondage réalisé sur Internet les 13 et 14 octobre auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, montre qu’Alain Juppé continue à marquer des points dans l’opinion, tout comme Emmanuel Macron, les deux hommes restant en tête des personnalités suscitant le plus de soutien et de sympathie, selon un baromètre Odoxa rendu public mardi.

Selon cette enquête réalisée pour l’Express, le groupe d’hebdomadaires locaux la Presse régionale et France Inter, le maire de Bordeaux est la personnalité politique qui suscite le plus d’adhésion (42 %, +3), devant Emmanuel Macron (34 %, +3). Marine Le Pen (29 %, +2) se hisse à la troisième place du podium, ex-aequo avec François Bayrou (-1).

Viennent ensuite Bruno Le Maire (27 %, +3), Jean-Luc Mélenchon (26 %), François Fillon (26 %) et Arnaud Montebourg (25 %). Nicolas Sarkozy arrive en 14e place, et stagne à 23 %. Chez les seuls sympathisants de droite, hors FN, Alain Juppé gagne 2 points à 71 %, tandis que Nicolas Sarkozy en perd 6 (58 %).

Le phénomène Poisson

Selon les résultats – récoltés avant et après le débat de la primaire de la droite –, tous les candidats ont marqué des points en termes d’adhésion, mais chez les seuls sympathisants de droite, Alain Juppé est passé de 68 % à 73 % (+ 5 points), là où Nicolas Sarkozy est passé de 57 % à 58 %, les autres candidats stagnant ou reculant, à l’exception de Jean-Frédéric Poisson (19 %, + 9 points), qui était méconnu avant le débat.

Sur les questions économiques et sociales, le débat a permis à Alain Juppé d’engranger 7 points et d’être considéré comme le plus compétent par 47 % des personnes interrogées, Nicolas Sarkozy étant en deuxième position avec 19 % (+1). Sur les questions de sécurité, c’est l’ex-chef de l’Etat qui arrive en tête (51 %), mais il perd neuf points chez les sympathisants de droite, là où Alain Juppé en gagne 12 (30 %).

Le baromètre montre par ailleurs que François Hollande n’a pas dégringolé depuis la publication du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » des journalistes du Monde Fabrice Lhomme et Gérard Davet, stagnant, comme en septembre, à 16 % de personnes interrogées qui considèrent qu’il est « un bon président ». Manuel Valls, lui, gagne un point à 28 %.