Au menu d’O21/s’Orienter au XXIe siècle, huit conférences interactives pour apprendre à se poser les bonnes questions, les 5 et 6 janvier 2017 à Lille, 10 et 11 février à Cenon (Bordeaux), 15 et 16 février à Villeurbanne (Lyon) et 4 et 5 mars à Paris.

Chaque plateau confrontera quatre points de vue.

  1. Celui des jeunes, lycéens et étudiants, dont nous avons collecté les témoignages et qui auront largement la parole pendant les débats, grâce à plusieurs dispositifs invitant le public à s’exprimer.
  2. Celui de grands témoins des régions concernées, qui partageront leur expertise : directeurs d’école, présidents d’université, savants, chefs d’entreprise, etc.
  3. Celui d’acteurs des écosystèmes innovants territoriaux, qui témoigneront de leur expérience : startupers, entrepreneurs, enseignants innovants, associations, etc.
  4. Celui des trente-cinq personnalités, acteurs ou témoins du monde qui vient, que nous avons interrogées en vidéo. A toutes, nous avons demandé de décrire les défis du XXIe siècle tels qu’elles les observent et de répondre à la question : comment trouver sa voie et choisir son orientation quand on a 20 ans en 2016 ?

Jour 1. 9 h 30-11 heures

A qui me fier ? Mes notes, mes potes, mes rêves ?

« 84,5 % des jeunes veulent choisir leur métier par passion et non par raison » (Etude BNP-bozon project – génération Z).

Les voies royales scolaires ne sont plus forcément des voies royales professionnelles. Le monde change si vite que plus personne ne détient la vérité absolue. Comment choisir sa voie quand on est au lycée ? Comment l’affiner quand on est étudiant ? Comment faire la part des choses entre ce que conseillent les amis, les parents et les enseignants ? Les changements de voie sont-ils possibles ?

Une conférence pour apprendre à mieux se connaître.

Jour 1. 11 h 30-13 heures

Entre « fun » et « safe », faut-il absolument choisir ?

« Dans l’idéal, 35 % des élèves de grandes écoles aimeraient créer leur entreprise » (étude Ipsos-BCG - janvier).

Que ce soit après le bac ou à l’entrée dans la vie active, faut-il privilégier la sécurité au risque de l’ennui ? Ou privilégier le « fun », et tant pis si ça rassure moins ? Créer son entreprise donne-t-il toujours la liberté espérée ? Quels espaces de liberté offre le service public ?

Une conférence pour apprendre à mesurer les risques.

Jour 1. 14 heures-15 h 30

Trouver ma place dans un monde de robots

« 47 % des métiers aux Etats-Unis pourraient être remplacés par un robot d’ici à vingt ans » (Oxford – Carl Frey and Michael Osborne – 2013).

Des enquêtes plus ou moins alarmistes annoncent que robots et algorithmes remplaceront les humains dans un nombre croissant de métiers. L’automatisation créera aussi de nouveaux emplois : lesquels ? Où se former pour les exercer ? Quel sera l’impact du numérique dans les domaines d’études ou les métiers autres que technologiques – en droit, médecine, commerce, etc.

Une conférence pour choisir des études et un métier qui ne seront pas remplacés par des algorithmes (ou pas tout de suite).

Jour 1. 16 heures-17 h 30

Big data, code, Internet des objets… Un nouvel eldorado ?

« 900 000 emplois vacants devraient s’ouvrir dans le secteur du numérique d’ici à 2020 » (Commission européenne – plan 2013).

Beaucoup de métiers « tech » recrutent. Quels sont-ils ? Cela peut-il me concerner même si je ne suis pas « geek » ? Que font-ils de leurs journées ? Pourquoi est-ce peut-être encore plus un eldorado pour les filles, aujourd’hui très minoritaires ? Et, si je n’ai pas la bosse des maths, que faire ?

Une conférence pour savoir comment profiter du boom de la « tech », même quand on n’est pas un « geek ».

Jour 2. 9 h 30-11 heures

La créativité, ça s’apprend ?

« L’économie créative est l’un des secteurs de l’économie mondiale qui connaissent la croissance la plus rapide » (ONU).

Face à l’automatisation annoncée de nombreux métiers et tâches, la créativité devient une compétence cardinale. Tous les métiers seront-ils touchés ? La place des artistes va-t-elle changer, des arts visuels au théâtre en passant par la création audiovisuelle ? Au fait, peut-on vraiment apprendre à être créatif ? Comment les écoles et universités le font-elles ?

Une conférence pour comprendre que la créativité n’est pas l’apanage des artistes, qu’elle s’apprend et qu’elle sera requise dans un nombre croissant de métiers.

Jour 2. 11 h 30-13 heures

Comment éviter l’autocensure ?

« Chez les 20 à 24 ans, les enfants de cadres et professions intermédiaires sont près de deux fois plus nombreux à étudier dans le supérieur que les enfants d’ouvriers ou d’employés – 79 % contre 46 % (Insee).

Je pense que « ce n’est pas fait pour moi ». Mais pourquoi ? Parce que je n’ai pas le niveau ? Ou parce que quelque chose en moi ou autour de moi m’interdit d’y croire ?

Une conférence pour découvrir comment chacun peut briser son « plafond de verre ».

Jour 2. 14 heures-15 h 30

Certains métiers ont-ils plus de sens ?

« 53 % des étudiants des grandes écoles considèrent qu’être utile aux autres est un prérequis absolu dans le cadre de leur travail (Etude Ipsos-BCG – janvier).

Les jeunes affirment privilégier les métiers qui donnent du sens à la vie. Qu’est-ce que cela signifie ? Certains métiers ont-ils plus de sens que d’autres ? Certaines formations sont-elles plus adaptées pour accéder à ces métiers ? Peut-on apprendre différemment ?

Une conférence pour celles et ceux qui ne veulent pas perdre leur vie à la gagner.

Jour 2. 16 heures-17 h 30

Finalement, où se forme-t-on le mieux pour demain ?

« Mark Zuckerberg étudiait l’informatique en mineure, et la psychologie en majeure. Steve Jobs a dit que s’il n’avait pas suivi de cours de calligraphie, le Mac en aurait été différent. »

Si les voies royales n’existent plus, s’il faut être entrepreneur de sa propre vie, si la robotisation des métiers rebat les cartes des études et de l’orientation, s’il est plus compliqué de trouver sa place, alors, où se forme-t-on le mieux aujourd’hui pour le monde qui vient ?

Une conférence pour découvrir les meilleures façons de se former après le bac… et toute la vie.

Placé sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, O21 est également soutenu par Google et, au niveau national, par quatre établissements d’enseignement supérieur (Audencia, l’Essec, l’Epitech, et l’alliance Grenoble Ecole de managementEM Lyon). Localement, l’événement est porté par le conseil régional des Hauts de France, la Ville de Cenon, la Ville de Villeurbanne et des établissements d’enseignement supérieur.