Des policiers surveillent la reconstitution d’une attaque dans le quartier de Schaerbeek (Belgique), le 19 mai 2016. | FRANCOIS LENOIR / REUTERS

À l’issue de quinze perquisitions menées le mardi 18 octobre, le parquet fédéral belge indique avoir procédé à quatre inculpations pour participation aux activités d’un groupe terroriste. Ces perquisitions et arrestations se sont déroulées dans plusieurs villes du nord de la Belgique, dont Anvers, Deinze et Gand, a précisé le parquet.

L’enquête qui a mené à ce coup de filet antiterroriste portait sur le financement de mouvements djihadistes et le recrutement de combattants. Parmi les inculpés, certains sont « suspectés d’avoir voulu recruter des personnes pour qu’elles se rendent en Syrie en vue d’y rejoindre l’EI (l’organisation État islamique) », souligne le parquet dans un communiqué.

Pas de lien avec les attentats de Bruxelles

Ce coup de filet a eu lieu dans le cadre d’un dossier de terrorisme du parquet fédéral, « à la demande du juge d’instruction de Flandre orientale spécialisé en matière de terrorisme ». Il n’est pas lié aux attentats de Bruxelles, qui ont fait 32 morts le 22 mars, précise-t-il par ailleurs.

« Ni arme ni explosif n’ont été retrouvés » lors des 15 perquisitions, est-il indiqué. Les perquisitions ont été exécutées sous la direction de la police judiciaire fédérale de Flandre orientale (la province de Gand) avec l’assistance d’Europol et d’équipes de la PJ fédérale d’Anvers.