Capture d’écran de la première alerte | Twitter

Rapidement après le lancement de l’alerte enlèvement de Djenah, 4 mois, dans la soirée du mardi 18 octobre, sa formulation qui décrivait son père, le ravisseur présumé, comme un individu de « race noire » a fait polémique sur les réseaux sociaux.

Les services de la place Beauvau ont finalement rectifié le tir en hésitant visiblement sur la formulation appropriée. Après « race noire », le ministère a décrit « un individu à la peau noire », et finalement changé pour « de couleur noire ». « Certains termes du message repris précipitamment étaient évidemment inappropriés, regrettables, et ont été très rapidement modifiés », a simplement commenté le ministère de la justice.

Déclenché dix-neuf fois

Djenah, enlevée à Grenoble, est vêtue d’un « pyjama rose bonbon », a les yeux marron et quelques cheveux châtains. Elle a été emmenée dans un « maxicosy avec une couverture rose » par son père, Steeve Beni Y Saad. Agé de 28 ans, il a les cheveux courts et porte des lunettes de vue. Contactées par l’Agence France-Presse, ni la police ni la préfecture de l’Isère n’ont souhaité, à ce stade, donner plus de détails sur l’affaire. Le parquet n’était pas joignable dans l’immédiat.

Le plan « alerte enlèvement », mis en place en France en 2006, a déjà été déclenché dix-neuf fois dans le pays, toujours avec succès. Il est largement inspiré du plan « Amber Alert », créé au Texas en 1996 après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.