Paris mayor Anne Hidalgo attends a meeting of French mayors in Paris on November 18, 2015. French President Francois Hollande delivered a speech at the meeting and urged the nation not to "give in to fear" or excessive reactions in the wake of the jihadist attacks on Paris. AFP PHOTO / POOL / STEPHANE DE SAKUTIN | STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Les quelque 140 000 places de stationnement payant en surface à Paris vont être confiées à des gestionnaires privés à partir du 1er janvier 2018, a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), dimanche 23 octobre.

Cette réforme, qui était à l’étude depuis plusieurs mois, doit permettre à la Ville de s’assurer d’un meilleur recouvrement des frais de stationnement : selon Mme Hidalgo, 91% des automobilistes « ne mettent pas d’argent dans le parcmètre », soit un manque à gagner de « 300 millions d’euros ».

Eviter tout monopole

Le marché de ces places, qui fera l’objet d’un appel d’offres en 2017, sera « divisé en trois lots géographiques, qui représentent chacun environ 50 000 places de stationnement payant », a expliqué Mme Hidalgo, précisant qu’un « même gestionnaire ne pourra remporter plus de deux lots » pour « éviter toute situation de monopole ».

« La Ville conservera la maîtrise totale de sa politique du stationnement : c’est elle qui fixera les tarifs » et « qui percevra les recettes du stationnement », a encore détaillé Mme Hidalgo.

Cette mesure va permettre à Paris de récupérer dans le giron municipal quelque 1 600 ASP (Agents de sécurité de Paris) aujourd’hui chargés du contrôle de stationnement. Ils seront dès lors « affectés aux missions prioritaires : lutte contre les incivilités, contre la pollution, surveillance de bâtiments municipaux, contrôle de nos politiques de déplacements (couloirs bus, opérations ’Paris Respire’...) et stationnement gênant », a précisé Mme Hidalgo.