Le dôme du Rocher le 14 octobre, ou Qubbat As-Sakhrah en arabe, se trouve sur le site religieux connu comme celui de l’esplanade des Mosquées pour les musulmans et du mont du Temple pour les juifs, dans la vieille ville de Jérusalem. | MENAHEM KAHANA / AFP

Le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a annoncé, mercredi 26 octobre, le rappel pour « consultations » de l’ambassadeur de son pays à l’Unesco. Cette décision fait suite à un nouveau vote sur Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville occupée par Israël.

« Le théâtre de l’absurde se poursuit, j’ai décidé de rappeler notre ambassadeur à l’Unesco pour consultations et nous allons décider des mesures à prendre face à cette organisation », a indiqué par communiqué le cabinet du premier ministre.

En cause, l’adoption d’une décision par la commission du patrimoine de l’Unesco déplorant « les fouilles illégales » d’Israël dans la vieille ville de Jérusalem, évoquant « l’esplanade des Mosquées », au grand dam de l’Etat hébreu, qui la nomme « mont du Temple », le lieu le plus sacré du judaïsme.

Ce texte, proposé par le Koweït, le Liban et la Tunisie, demande également le respect du statu quo sur les lieux saints.

Suspension de coopération

Il y a huit jours, une autre résolution du Conseil exécutif de l’organisation sur le même thème avait déjà provoqué la colère d’Israël. Selon l’Etat hébreu, il niait le lien millénaire entre les juifs et la ville. Israël avait dans la foulée suspendu sa coopération avec l’Unesco.

Jérusalem-Est, qui comprend la vieille ville a été conquis en 1967 puis annexé par Israël. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.