Hillary Clinton et Michelle Obama lors de leur meeting de campagne commun à Winston-Salem (Caroline du nord) le 27 octobre 2016. | ANDREW HARNIK/ AP

  • Le fait du jour

Moins de deux semaines avant la présidentielle « l’arme pas si secrète » de la campagne démocrate selon le porte-parole Brian Fallon, Michelle Obama, a tenu son premier meeting commun avec la candidate Hillary Clinton, en Caroline du Nord, jeudi 27 octobre. La First Lady est dotée d’une popularité inégalée. Avec 60 % d’opinions favorables dans le dernier sondage GfK pour Associated Press, elle devance son mari Barack Obama (55 %) ainsi que les candidats à la présidence et à la vice-présidence, tout comme Melania Trump et Bill Clinton. Michelle Obama, qui a lancé le slogan démocrate « quand ils s’abaissent, nous nous élevons », en référence aux attaques républicaines, multiplie les déplacements pour soutenir Mme Clinton. « Oui, Hillary est mon amie ! », a-t-elle assuré jeudi à Winston-Salem. Comme lors de ses précédents déplacements, Mme Obama a lancé un appel à la mobilisation, reprenant les chiffres de 2012 en Caroline du Nord pour montrer que lorsque l’on divise le total démocrate par le nombre de precincts (circonscription électorale), quelques voix peuvent faire la différence. « Voter est notre ultime moyen de nous élever quand [les républicains] s’abaissent. Voter est notre sommet, c’est comme cela que nous nous élevons. Nous votons », a-t-elle lancé.

  • La citation du jour

« On devrait simplement annuler l’élection et donner la victoire à Trump, non ? »

Le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, en campagne dans l’Ohio jeudi 27 novembre, a répondu par l’humour aux vagues de sondages qui prédisent sa défaite le 8 novembre.

  • La vidéo du jour

Au cours d’un entretien accordé à la chaîne ABC et diffusé le jeudi 27 octobre, le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a semblé prendre de court son épouse Melania, présente à ses côtés, lorsqu’il a annoncé qu’elle allait prononcer prochainement « deux ou trois discours », « des discours importants ». « Oh ! », a laissé échapper cette dernière.

  • Le chiffre du jour

zéro

La campagne du candidat républicain à la présidentielle Donald Trump n’a pas versé un seul dollar en octobre au Republicain National Committee, la plus haute instance du parti conservateur, selon le site Politico. M. Trump a par ailleurs décidé selon le Washington Post, qu’il ne collectera plus de fonds au profit de sa formation d’ici l’élection, le 8 novembre. Le candidat, qui dispose d’équipes moins étoffées que celles de son adversaire démocrate, Hillary Clinton, compte pourtant sur le Parti républicain pour mobiliser les électeurs le jour du vote.

  • La carte du jour


Click the map to create your own at 270toWin.com

A moins de deux semaines de la présidentielle, la démocrate Hillary Clinton conserve une nette avance en nombre de grands électeurs attribués au niveau des États selon les moyennes des intentions de vote calculées par le site RealClearPolitics, jeudi 27 octobre. Les résultats de l’Arizona, du Nevada, de l’Iowa, de l’Ohio et de la Caroline du Nord et de la Géorgie se situent cependant dans la marge d’erreur.

  • Le sondage du jour

La couverture médiatique de la présidentielle critiquée

Après un premier sondage en ce sens de la Quinnipiac University publié le 19 octobre, une étude AP GfK confirme jeudi 27 octobre que les personnes interrogées jugent que la couverture médiatique de la campagne présidentielle est défavorable au candidat républicain, Donald Trump.

  • À suivre

Le candidat libertarien Gary Johnson s’effondre dans les intentions de vote. Alors qu’il avait pratiquement atteint le seuil de 10 % au milieu du mois de septembre, il ne recueille qu’un peu plus de 5 % selon les moyennes des sondages calculées par le site RealClearPolitics. La candidate écologiste Jill Stein est également au plus bas. Le manque d’attractivité de ces candidatures alternatives est surprenant compte tenu de l’image négative qui pèse sur les deux principaux candidats. Selon un sondage du Pew Research Center publié le 27 octobre, seulement 35 % de personnes interrogées estiment que la démocrate Hillary Clinton peut être une bonne présidente. Elles ne sont que 27 % à penser la même chose du républicain Donald Trump.