L’économie française a renoué avec une légère croissance au troisième trimestre
L’économie française a renoué avec une légère croissance au troisième trimestre
Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,2 %, après le repli inattendu de l’activité économique enregistré au deuxième trimestre (-0,1 %).
L’économie française a renoué avec une légère croissance au troisième trimestre, avec une hausse de 0,2 % du produit intérieur brut (PIB), après le repli inattendu de l’activité économique enregistré au printemps, au deuxième trimestre (- 0,1 %), selon une estimation publiée vendredi 28 octobre, par l’Insee.
Ce chiffre, conforme aux dernières prévisions publiées par l’institut statistique, s’explique principalement par une hausse de l’investissement des ménages (+ 0,8 %) et des exportations (+ 0,6 %), la consommation restant pour sa part stable.
Ce chiffre du troisième trimestre rend « plus difficile d’atteindre » l’objectif de 1,5 % de croissance sur l’ensemble de l’année 2016, a déclaré Michel sapin, le ministre de l’économie et des finances.
Pour le quatrième trimestre, l’Insee prévoit une accélération de la croissance, qui devrait atteindre 0,4 %. Ce rebond serait toutefois trop faible pour compenser le trou d’air subi par l’économie française au printemps.
Sur l’ensemble de l’année, la croissance ne devrait pas dépasser 1,3 %, selon l’institut statistique. Un chiffre inférieur au 1,6 % initialement anticipé.
Nouveau recul de l’investissement des entreprises
Dans le détail, au troisième trimestre, la production totale de biens et de services a augmenté de 0,4 %, alors qu’elle avait reculé de 0,2 % entre avril et juin.
L’accélération est particulièrement nette dans le secteur des services (+ 0,6 % après - 0,2 %), de la construction (+ 1,0 % après + 0,8 %) et du raffinage (+ 13,7 % après - 12,8 %), affecté au deuxième trimestre par les manifestations contre la loi Travail.
La production s’est à l’inverse repliée pour les matériels de transport (- 3,3 % après + 1,5 %) et dans l’énergie (- 2,7 % après + 0,7 %), la production générale de biens s’étant pour sa part quasiment stabilisée (- 0,1 % après - 0,7 %).
A l’inverse, l’activité a été pénalisée par un nouveau recul de l’investissement des entreprises (-0,3 %, comme au printemps).