Un migrant parmi les tentes d’un campement sauvage à Paris, le 27 octobre. | PHILIPPE LOPEZ / AFP

Ces derniers jours à Paris s’est formé un nouveau campement abritant 2 000 à 2 500 migrants. Vendredi 28 octobre, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a promis que ce camp serait démantelé dans les jours qui viennent.

Le ministre, qui s’exprimait lors de la visite d’un centre d’accueil et d’orientation (CAO) à Gelos (Pyrénées-Atlantiques), a démenti que la plupart de ces migrants soient venus de Calais, où le campement qui abritait plus de 6 000 personnes a été presque entièrement démantelé.

28 opérations de « mise à l’abri »

S’agissant des migrants qui se trouvaient déjà à Paris, M. Cazeneuve a affirmé que près de 20 000 d’entre eux ont été « mis à l’abri » ces derniers mois lors de 28 opérations successives.

Le nombre de migrants dormant dans le campement sauvage du quartier Stalingrad, près du canal Saint-Martin, a nettement crû depuis le début de la semaine, notamment avec l’afflux de personnes venant de Calais, a auparavant déclaré Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la sécurité.

« Il y a toujours eu des allers-retours entre Calais et les campements parisiens, disait-elle. Il y a des gens (…) qui arrivent de Calais et d’autres d’ailleurs. » Elle a évalué à entre 2 000 et 2 500 le nombre de migrants, surtout africains, aujourd’hui présents dans ce campement.