Cette semaine, découvrez le clip du groupe de rock psychédélique The Flaming Lips, écoutez au Sunside le trio du pianiste Guylain Deppe et profitez du festival Jazzycolors dans différents lieux de la capitale.

UN CLIP : « The Castle » par The Flaming Lips

The Flaming Lips - The Castle (Official Music Video)
Durée : 04:43

Entre la parution, en avril 2013, de The Terror, quatorzième album studio de The Flaming Lips sous son seul nom, et l’annonce d’un prochain album, à paraître le 13 janvier 2017, le groupe américain de rock psychédélique n’a pas chômé : des tournées chaque année, des collaborations variées pour des enregistrements (un vinyle tiré à 500 exemplaires d’une relecture du premier album du groupe anglais The Stone Roses, une autre relecture, celle du Sgt. Pepper’s des Beatles, un album en streaming avec la chanteuse pop Miley Cyrus), un mini-album Peace Sword, la diffusion en film d’une improvisation à partir d’éléments de Dark Side of The Moon de Pink Floyd, le disque 7 Skies H3, la réduction à une cinquantaine de minutes d’un enregistrement d’une durée de 24 heures diffusée en streaming – un jour peut-être, la version complète sera disponible sur support physique.

L’année 2016 aura été presque la plus calme, avec sa petite trentaine de concerts à grand spectacle et la préparation du nouvel album, Oczy Mlody. Une première chanson, The Castle, vient d’être diffusée avec un vidéo-clip. On y retrouve un procédé visuel déjà utilisé par The Flaming Lips, des prises de vues réelles avec en surimpression des animations dessinées (ainsi dans I Can Be A Frog). Papillons, arc-en-ciel, rivière, chevaux, champignons (hallucinogènes ?) château… tels sont quelques-uns des motifs au graphisme enfantin qui viennent se poser et entourer le visage de la jeune surfeuse et modèle Malia Ward.
Sylvain Siclier

UN CONCERT : le trio du pianiste Guylain Deppe au Sunset/Sunside, mercredi 2 novembre

Pochette de l’album « Two Faces », de Guylain Deppe en trio. | CRISTAL RECORDS/HARMONIA MUNDI

Quatorze compositions du pianiste Guylain Deppe figurent dans son nouvel album, Two Faces (Cristal Records/Harmonia Mundi) avec en sous-titre « Songs and Unsongs ». Chansons, sans paroles et non-chansons, tout aussi instrumentales, abordées dans une diversité de styles que Deppe présente dans le livret de son album. Il y a par exemple « un boogaloo à tendance funky », « une promenade romantique », « un rêve pop en anagramme » ou « une espagnolade sous influence », à propos de la composition Chick To Chick, évident clin d’œil à Chick Corea. Toujours dans le livret, le pianiste Richie Beirach vante les mérites de Guylain Deppe : «… Une riche palette sonore personelle et une approche particulièrement originale de l’arrangement et de la composition… ». Avec Deppe, le contrebassiste Marc-Michel Le Bévillon et le batteur Stéphane Huchard constituent des atouts de haute valeur. Un trio à écouter au Sunside, mercredi 2 novembre, pour le concert parisien de sortie d’album.

Sunside, 60 rue des Lombards, Paris 1er. Mo Châtelet, Les Halles. Tél. : (0) 1 40 26 46 60. Mecredi 2 novembre, à 21 heures. 20 €.

UN FESTIVAL : Jazzycolors, dans les instituts et centres culturels étrangers à Paris, du 3 novembre au 1er décembre

Affiche du festival Jazzycolors. | GRAPHISME ET PHOTOGRAPHIE : STÉPHANE ROQUEPLO

Organisé depuis 2003 par le Forum des Instituts culturels étrangers de Paris (Ficep) le festival Jazzycolors sera une nouvelle fois l’occasion de voir et écouter des formations venues d’un peu partout (Allemagne, Portugal, Canada, Estonie, Suède, Luxembourg, Bulgarie, Taïwan, Grèce…) et de découvrir des lieux. La 14e édition de Jazzycolors, organisée du jeudi 3 novembre au jeudi 1er décembre, permettra d’aller du solo (le violoncelliste italien Paolo Angeli, le 14 novembre à l’Institut culturel italien, le pianiste autrichien David Six, 15 novembre, aux Archives nationales, l’un des endroits en dehors du circuit du Ficep) à la moyenne formation (Urbex mené par le batteur belge Antoine Pierre, le 23 novembre, Centre Wallonie-Bruxelles). Au total, 26 concerts, avec dans les premiers jours du festival le quartette de la batteuse allemande Eva Klesse, vendredi 4 novembre au Goethe Institut, le Transylvanian Jazz du saxophoniste et clarinettiste roumain Nicolas Simion à l’Ambassade de Roumanie et en ouverture, jeudi 3 novembre, là aussi hors circuit, le duo du pianiste Bojan Zulfikarpasic (parrain du festival) et du saxophoniste Julien Lourau, au Carreau du Temple. S. Si.

Jazzycolors dans les instituts et centres culturels étrangers à Paris, du 3 novembre au 1er décembre, 26 concerts dans 19 lieux. De 5 € à 20 €.