Les Cubs et les Indians joueront cette nuit le match décisif pour la victoire en World Series. | David Richard / USA Today Sports

Les Chicago Cubs sont revenus à la hauteur des Cleveland Indians en remportant 9 à 3 le sixième match de la World Series, la finale de la Ligue majeure de base-ball (MLB), mardi 2 novembre. Chicago et Cleveland sont dos-à-dos trois victoires partout.

La 112e édition de la World Series se décidera donc mercredi lors du septième et dernier match, toujours dans le stade des Indians. Chicago qui était mené trois victoires à une dans cette finale, a signé son deuxième succès de suite en marquant à trois reprises dès la première manche.

La plus longue disette pour les Cubs

Les Cubs ont définitivement assommé leurs adversaires dans la troisième manche avec un grand chelem, synonyme de quatre points : Addison Russell a frappé un home run alors que les bases étaient pleines, c’est-à-dire occupées par trois coéquipiers.

Chicago, meilleure équipe de la saison régulière avec 103 victoires en 162 matchs, semble avoir repris l’ascendant dans cette finale très suivie aux Etats-Unis, puisqu’elle oppose deux équipes en quête de leur gloire passée. Les Cubs, surnommés « les perdants magnifiques », n’ont plus remporté la World Series depuis 1908, soit la plus longue disette du sport professionnel américain. Les Indians attendent, eux, le titre suprême depuis 1948.

Cubs vs Indians | World Series Game 6 Highlights
Durée : 03:21

« Jouer un septième match de la World Series est un rêve de gamin qui va se réaliser. C’est incroyable, mais il faut encore gagner ce match contre une équipe de Cleveland qui n’a pas dit son dernier mot », a souligné Kris Bryant, l’une des jeunes stars des Cubs.

La malédiction de la chèvre

Beaucoup d’Américains, même s’ils ne sont pas supporteurs des Cubs, ont un faible pour la franchise de Chicago en raison de sa malédiction : en 1945, Billy Sianis, restaurateur de Chicago, assiste à un match des Cubs avec sa chèvre domestique. Mais l’odeur de l’animal incommode ses voisins et Sianis est prié de quitter les lieux, non sans maudire les Cubs, prédisant qu’ils ne gagneront plus jamais la World Series.

Depuis, la malédiction tient bon, mais elle vacille avec ces Cubs cuvée 2016-2017, qui ont dominé la saison régulière avec 103 victoires. Les Indians attendent, eux, le titre depuis soixante-huit ans, soit la deuxième plus longue disette d’une équipe professionnelle américaine.

En cas de victoire, ils tordraient définitivement le cou à la réputation de leur ville, largement moquée aux Etats-Unis pour les échecs répétés de ses franchises professionnelles jusqu’au sacre des Cavaliers de LeBron James dans le Championnat NBA de basket-ball en juin.